tag:blogger.com,1999:blog-38535090249246562632024-03-14T05:30:25.760+01:00Envolé de pagesVagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.comBlogger28125tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-65414189742153360882017-07-03T10:04:00.000+02:002017-07-03T10:07:14.773+02:00La panne de lecture<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/xkfdvXREZds/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/xkfdvXREZds?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: justify;"></div>
<br>
<hr>
<div style="text-align: justify;">
"<span style="background-color: white; color: #444444; font-family: "courier new" , monospace;">Ma pensée, c'est moi : voilà pourquoi je ne peux pas m'arrêter. J'existe parce que je pense… et je ne peux pas m'empêcher de penser.</span><span style="background-color: white; color: #999999; font-family: "courier new" , monospace; font-size: 11.2px;">"</span></div>
<hr>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #999999; font-family: "courier new" , monospace; font-size: 11.2px;"></span></div>
<div style="text-align: justify;">
Ayant besoin de m'exprimer sur cette panne de lecture qui, grâce à cette vidéo a disparu, je demande votre aide et vos pensées concernant ce problème. Comment le vivez-vous quand ça se passe... J'ai réfléchi devant ma caméra et devant vous du coup. </div>
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Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-89209855680368272632017-07-01T11:22:00.000+02:002017-07-01T11:22:04.736+02:00#Juin - C'est le premier je balance tout <div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju44V7dniVwLRlUrmGVQvCd5-Yt2WPjaPcuio4MOQlNOvzPo7fedP2v-hJ7u76IDLeQJKgeLElE4JbXYqW0iwPvlWmcFJn9vvPwAU6N_p3u3bR5iE1VXCPIcX2ywZrvvricHt-X8R9Tp8/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju44V7dniVwLRlUrmGVQvCd5-Yt2WPjaPcuio4MOQlNOvzPo7fedP2v-hJ7u76IDLeQJKgeLElE4JbXYqW0iwPvlWmcFJn9vvPwAU6N_p3u3bR5iE1VXCPIcX2ywZrvvricHt-X8R9Tp8/s1600/1.png" /></a></div>
<h4 class="the-quote medium-quote" style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: "courier new", monospace; font-weight: normal; margin: 5px 0px;">
<hr style="color: #999999;" />
<span style="color: #444444; font-size: large;">The most important thing in life is to stop saying ‘I wish’ and start saying ‘I will.’ Consider nothing impossible, then treat possibilities as probabilities. </span><span style="color: #444444; font-size: x-small;">Charles Dickens</span></h4>
<hr />
Ayant oublié le dernier rendez-vous du mois de mai pour juin, j'essaie de me rattraper et reviens telle une petite souris honteuse. Pour me justifier un peu, j'ai été prise dans la tourmente d'une vie qui se joue de moi ! Maintenant prévenue, j'essaie de trouver un second équilibre à ces... petits moments, à ces découvertes brisées, à ces promesses éclatées qui reviendront peut-être à la rentrée... Mais nous sommes en plein début des vacances, loin de moi de casser le moral alors que le soleil entame à peine sa montée pour des canicules et chaleur généreuse, agrémentée de sorties piscines et volets fermés. Ce que j'ai fais ce mois-ci fut deux semaines de farniente dans une région reculée de l'Ardèche et je vous écris d'ici, sans réseau mais avec internet (les joies du paradoxe m'amuseront toujours). </div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="background-color: white; color: #3d596d; font-family: "Open Sans", sans-serif; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-size: x-large;"><hr />
<strong style="margin: 0px; padding: 0px;">☼ LE FLOP ET</strong><strong style="margin: 0px; padding: 0px;"> LE TOP ☼</strong></span></span></h1>
<hr />
<div>
<span style="font-family: inherit;">Un mois où les pages ne tournèrent pas vraiment sous mes mains désireuses de boire les mots. Une panne de lecture durant une semaine m'a laissé sur le bord de la route, une pause peut-être voulue inconsciemment, cependant j'ai fais la découverte de trois bons livres, dont un qui m'a partiellement déplu. Peut-être à cause de sa touche un peu trop éloignée des personnages. </span></div>
<div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div>
Dans l'ensemble j'ai aimé ces trois romans que j'ai dévoré ce mois-ci, mais j'en avais entendu que du bien sur <b>De Sang-Froid</b>, un livre à lire certainement, rien que pour l'innovation artistique, stylistique de l'écrivain. Il a un talent, une plume, rien à dire... sauf que les émotions n'ont pas batifolé dans mon coeur éreinté, elles se sont cachées sous un voile de distance, distance que je ne demandais pas. A la manière d'un Exorciste qui, lui, réussit à placer l'horreur dans la splendeur, Truman Capote reste sur la route concernant les sentiments du lecteur. Les descriptions poétiques certes mais le manque d'imagination, paradoxalement je lui reproche surtout le fait d'être resté journaliste plutôt que romancier. Ca commençait bien... avant de me lasser et j'ai eu du mal à ingurgiter la fin, ce fut un chemin de croix. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Celui qui m'a touché en pleine tripe, une balle dans le coeur, un coup de foudre, un coup de poing dans les entrailles fut ces <b>Raisins de la colère</b>, brûlant de verve, de révolte, un plaidoyer contre cette société libérale qui se développait petit à petit ; plus qu'un roman, celui-ci est documentaire, alliant émotions incroyables, parler hargneux, rage de vivre, de se défaire de la pauvreté, la solidarité touchante massacrée d'une arme méprisante. Il nous montre la face de l'humain dans la misère, dans l'ignorance, dans le rejet des autres, des exploités. C'est terrible, c'est triste, nous aussi nous rugissons du courroux de cette dictature de l'argent quand il explique dans des paragraphes poétiques que les arbres donnent les fruits, les légumes, les aliments aptes pour la survie... qu'on laisse pourrir car le plus important c'est l'argent, le profit, le bénéfice et, ensuite, les hautes maisons aux colonnes blanches dans les champs en Californie. </div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7z_8u-ena7vJPF5-XVr9SI9ch0Yah-S5LX4htW5uYoIz1GQohXayOaTGYq0-nUCfBNHJvXNsiBc-Rlmnoz6EtPTXYGW6ybgWZqmtDv31pcbjBa-f2xkRiW4hJJ0GfhoL5xPtgIpxeDJA/s1600/frise+3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7z_8u-ena7vJPF5-XVr9SI9ch0Yah-S5LX4htW5uYoIz1GQohXayOaTGYq0-nUCfBNHJvXNsiBc-Rlmnoz6EtPTXYGW6ybgWZqmtDv31pcbjBa-f2xkRiW4hJJ0GfhoL5xPtgIpxeDJA/s1600/frise+3.png" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="background-color: white; color: #3d596d; font-family: "Open Sans", sans-serif; font-size: 30px; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;">
<hr />
<strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: inherit; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ☼</span></span></strong></h1>
<hr />
Début des vacances et début de la lente agonie du manque, j'ai écumé les blogs comme à mon habitude et, comme à mon habitude, je n'ai pas noté les adresses, les conseils qui m'avaient tenté. De tête, je peux dire que le TBT de <a href="https://ninaselivre.wordpress.com/2017/06/29/throwback-thursday-livresque-2-les-apprentissages-de-la-vie/" target="_blank">Nina se livre</a> m'a donné plus qu'envie de me lancer dans ces mots, de gribouiller les pages, de m'ancrer ces paroles qui font du bien, qui construisent encore la pensée. D'ailleurs je compte bien remédier à ce manque dès que je pose le pieds aux lucioles ! Un livre que je conseillerai à tout le monde, ce livre qui a bouleversé mon existence, tellement que je n'ai pas eu besoin d'apprendre les phrases par coeur, elles se sont ancrées sans effort, comme si je devais me forger dans les mots de <b>Baricco</b>, pour ça, je suis très très heureuse de lire la chronique d'Océan mer que <a href="https://recolteusedemots.wordpress.com/2017/06/20/ocean-mer-dalessandro-baricco/" target="_blank">Récolteuse de mots</a> a écrit avec sa sensibilité, ce côté très spécial qui lui appartient, une douceur qui lui convient si bien et qui donne envie, une force tranquille. Pour le dernier, je me demandais ce que je proposerai mais j'ai vraiment beaucoup apprécié la pensée, la critique de <a href="https://latourneedelivres.wordpress.com/2017/06/30/american-psycho-de-bret-easton-ellis/" target="_blank">La tournée des livres</a> concernant <b>Américan Psycho</b> que je devais lire avec elle (malheureusement, la tournure des phrases, le personnages principal, les nombreuses répétitions des marques m'on achevé, tellement que je ne l'ai pas surpassé, mais je garde la fin pour plus tard). Elle ouvre la discussion sur cet ouvrage en ciblant les points essentiels et c'est ce qui me plait. Du coup j'ai hâte de lire la fin, bien que je sente que l'achever sera une épreuve... L'auteur a un talent unique pour sur.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH5ii-gwfNKM4xwCp-5zKKW20YffbCQO9QOL2xcJeFS-_y5HtRnXOvqE0lSEsnZlLW5ajXeIfeGEiPPVfVqYV7rQT2r_J9RhNxAXqX-1jS2PjKGdujedQVmlsW-YxCldLPosgEk71nR7Q/s1600/frise+6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH5ii-gwfNKM4xwCp-5zKKW20YffbCQO9QOL2xcJeFS-_y5HtRnXOvqE0lSEsnZlLW5ajXeIfeGEiPPVfVqYV7rQT2r_J9RhNxAXqX-1jS2PjKGdujedQVmlsW-YxCldLPosgEk71nR7Q/s1600/frise+6.png" /></a></div>
<br />
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="background-color: white; color: #3d596d; font-family: "Open Sans", sans-serif; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;">
<hr />
<strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: inherit; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES WEB ☼</span></span></strong></h1>
<hr />
Mon inaptitude à noter les sujets que je lis sur le net me perdra mais, dans ma hotte de secours se trouve tout de même de la poésie chantée par le doué <b>Gaël Faye</b>, l'auteur de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=XTF2pwr8lYk" target="_blank">Petit Pays</a> avait mis en couleur audio les paroles de son livre que je n'ai toujours pas lu. Depuis hier, j'écoute en boucle cette litanie douce, triste, magnifique. L'album entier est un délice pour les oreilles ! Celle de <b>Isimbi</b> est aussi d'une telle beauté que je pourrai m'enfermer dans l'album, je me vois déjà marchant dans les voiles des mots, chanter, jouer violon et piano pour permettre aux émotions de se décupler. C'est un voyage vers l'Afrique, vers la littérature, c'est un cadeau vers l'ouverture, la rétrospection, les souvenirs, les mémoires. La découverte <b>Wattapad</b> me rend joyeuse, car internet permet l'ouverture et la confiance en soit, le partage et la découverte de jeune écrivain désirant se lancer mais doutant encore. C'est mon cas. Cependant, depuis que je suis sur la plateforme, ceux postant des histoires me motivent, m'inspirent et m'incitent à faire comme eux, à m'envoler, à écrire. Prise d'une fougue, j'essaie de récolter les mots petit à petit et à les tisser sur des pages pour faire vivre des personnages. Ainsi je suis en train de m'engouffre dans cette jolie poésie romantique, pleine de sagesse, d'amour, et de tourment : <a href="https://www.wattpad.com/story/56521493-braises-de-satin" target="_blank">Braise de satin</a>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" /></a></div>
<br />
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="background-color: white; color: #3d596d; font-family: "Open Sans", sans-serif; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;">
<hr />
<strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: inherit; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-size: x-large;">☼ L’INTROSPECTION ☼</span></span></strong></h1>
<hr />
La fin d'une page qui se tourne, une autre qui s'arque vers un horizon bonheur peut-être, en tout cas j'ai eu ma réponse... mes réponses concernant mes dossiers de master et j'ai été acceptée dans les deux. J'ai choisi mes repères, le Nord, la pluie, mes amies... J'ai hâte de les retrouver, devenir professeur d'Arts Plastiques se faufile de jours en jours et je sais que je devrais poursuivre mes efforts pour y parvenir. Les vacances semblent lourdes, un mois déjà et encore deux à regarder par le bord de ma fenêtre, les études me conviennent car l'ennui s'efface, assise sur mon lit j'ai envie de bouger, de crier, d'hanter les bancs de faculté. J'écris, je m'enivre dans les textes, un début de poésie que j'ai posté sur <a href="http://celestial-musae.blogspot.fr/" target="_blank">mon deuxième blog</a>, tout neuf, tout naissant, me permettant de hurler sur des choses et d'autres, d'essayer de partager ma vision du monde un peu globuleuse, un peu distraite... </div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-14665962110560469852017-06-27T10:41:00.000+02:002017-06-27T10:41:16.598+02:00Trois livres estivaux<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK1RBw8Zf6P2V4qNemymt1tu3GONXwUeUE1IMoYFrw7ZHmm9DFGDhxAYpgokv3F_4A2uS0F1YedUh7TsGr1Z51GDeOzsHyd0hW9nBUn3E6QbMjiLtB4u2YvKlrsHIToZbywaIUpNojOBc/s1600/3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK1RBw8Zf6P2V4qNemymt1tu3GONXwUeUE1IMoYFrw7ZHmm9DFGDhxAYpgokv3F_4A2uS0F1YedUh7TsGr1Z51GDeOzsHyd0hW9nBUn3E6QbMjiLtB4u2YvKlrsHIToZbywaIUpNojOBc/s1600/3.png" /></a></div>
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Histoire de bien se préparer pour les vacances
ensoleillées je vous propose un nouveau rendez-vous que j’ai mis du temps à
élaborer ; grâce à <a href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/" target="_blank">Histoire Vermoulue</a> et ses listes thématiques j’ai voulu
reprendre la même chose à ma sauce, quatre livres vous seront conseillés
suivant un thème.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"> Aujourd’hui l’astre éclaire les pupilles, enjolive les
villes, les rues pavés, la chaleur se miel sur la peau dorée, rien de tel qu’une
humeur joyeuse pour se mettre en condition et apprécier les trois mois de
saveur délicate. Et pour ceux qui ne partirai pas en vacances, travaillant pour
gagner des sous, les livres sont vos meilleurs amis !</span></span></div>
<br />
<hr />
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzoJAILAOCIq4d6-kywjKTVAxG-FtplU_68PFf5sWQNwPjn-GAHymGi7T6mDI8aLdQGM-CNRDALNOhzEgfLIV3f1iGdwBshd0WFjWYxLQJ8bSb6vynmLTRqpOwVxNKD9vzZ58DPt2iOzo/s1600/Sans+titre-21.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzoJAILAOCIq4d6-kywjKTVAxG-FtplU_68PFf5sWQNwPjn-GAHymGi7T6mDI8aLdQGM-CNRDALNOhzEgfLIV3f1iGdwBshd0WFjWYxLQJ8bSb6vynmLTRqpOwVxNKD9vzZ58DPt2iOzo/s1600/Sans+titre-21.png" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Je me souviens de ce livre, la couverture, ce tableau chatoyant,
attirant mes orbes gourmandes, dans une période de classique, intéressée par la
mythologie grec et romaine, pour augmenter ma culture également, j’ai été surprise
par la qualité de ce recueil. La poésie englobe les phrases, Ovide peint le
monde, son époque dans la délicatesse de traits merveilleux. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Les métamorphoses transmettent des légendes, des mythes, tisse les
histoires à la manière d’une mille et une nuit où la chaleur s’étend, s’enflamme,
massacre les passions, châtient les vices. Histoires de Dieux vengeurs se
servant de leur pouvoir par jalousie ou désir d’égo, histoires de princesses
sublimes prisent dans la tourmente d’une destinée implacable (Mhyrra et son
amour malsain pour son père), les amours terribles d’Hades pour la jolie
Persephone encore jeune, nubile, vierge de satin enlevée sous les cris de ses
sirènes incapables. <o:p></o:p></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Ça vibre de vie, ça tournoie de beauté magique, on ouvre le livre
et les mœurs antiques se dessinent sous nos yeux, les filles alors se sentiront
quelques fois très mal quand elles liront les phrases semblant banales quand
monsieur l’auteur se permet d’écrire naturellement que les guerriers prennent
de force si nécessaire la dignité féminine.</span></span><span style="font-family: "calibri light" , sans-serif; font-size: 10.0pt; line-height: 107%;"> <o:p></o:p></span></div>
<br />
<hr />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHh3CZMtDwUjYlEPeEPHqvVc0ihjb7TUcJysuMxz18VXwa185kdiQH22DoELUE6PljmI9UdKTaoM-G4rA-qnoyn2LW-Ac5LX6bKiqanv9gB0QYCQhanpgjkADRTZODdVKM5efiue6PaAs/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHh3CZMtDwUjYlEPeEPHqvVc0ihjb7TUcJysuMxz18VXwa185kdiQH22DoELUE6PljmI9UdKTaoM-G4rA-qnoyn2LW-Ac5LX6bKiqanv9gB0QYCQhanpgjkADRTZODdVKM5efiue6PaAs/s1600/1.png" /></a></div>
<span style="font-family: "calibri light" , sans-serif; font-size: 10.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Réticente à m’attacher aux contemporains, à cette époque,
superficielle concernant les couvertures (j’avais mon schéma très drastique :
jolies portraits ou images poétiques perçant l’imagination, narguant la
débauche de jolis moments de lecture), j’ai tenté Malavita. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Quelle belle surprise ! <o:p></o:p></span></span></div>
<span style="font-family: inherit; line-height: 107%;">
</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Famille atypique de mafieux déchus, fuyant, chutant dans une ville
de Normandie alors qu’ils possédaient la ville de New-York, l’auteur
dédramatise par cette excuse de l’illégal, permet de s’immiscer dans le rire,
le grotesque, le potache. Véritable comédie où j’ai ris, j’ai ris ! Les
personnages attachants, toujours des pensées en décalage avec notre société, l’auteur
s’amuse à prendre à contre-courant ce qui aurait dû être un livre dramatique.
Lui il parodie pour notre plus grand bonheur et nos plus grandes larmes de fou
rire. Je me souviens encore des scènes, surtout celle du barbecue où le père (s’ennuyant
mortellement apprend à lire) ne s’adapte pas aux déjeuners où le voisinage et
les amis sont conviés. Les quatre membres : le père, la mère, la fille et
le garçon possèdent tous leurs personnalités aguerries, stéréotypes détruits. J’ai
adoré, je n’ai pas pu lâcher le livre jusqu’à la fin. Je vous déconseille le
film de Luc Besson par contre.</span><span style="font-family: "calibri light" , sans-serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<br />
<hr />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj90x1v6odH8EeE5U6KcEOaCuzR-g2x6ACvl-r8KAytH_3DtFZVES_suZUquEmBP8MGAKVq3XJlvminw0babd2P_0EbVBLOfFChzPyc5A80gG4Ktu8kwS_Tkx7F9EpWgE_omhKULrHfGbI/s1600/2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj90x1v6odH8EeE5U6KcEOaCuzR-g2x6ACvl-r8KAytH_3DtFZVES_suZUquEmBP8MGAKVq3XJlvminw0babd2P_0EbVBLOfFChzPyc5A80gG4Ktu8kwS_Tkx7F9EpWgE_omhKULrHfGbI/s1600/2.png" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Hérité de ma mère qui en avait été amoureuse durant sa jeunesse,
Les coloriés d’Alexandre Jardin exerçait sur moi une curiosité proche de l’engouement
passionné quand je l’ai eu entre mes mains. Ni une, ni deux, la première m’a
happé. Et la narration tout entière, puis le style, les phrases, la plume de l’écrivain.
Les idées développées. Sur mon compte Sens Critique je lui ai mis la meilleure
note pratiquement car ce fut un coup de cœur monumental. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">
<span style="line-height: 107%;">Par
ses personnages Dymphné et le narrateur, j’ai pris conscience que l’enfance,
cet âge béni des dieux, était cette sensation de liberté, d’insouciance que je
n’ai jamais pu gouter auparavant. Il a une valeur sacrée dans mon cœur car,
grâce à ce roman, j’ai pu toucher du doigt quelques idées importantes de l’enfance.
La spontanéité, la franchise, l’amusement, l’inconscience du réel, l’imagination
fantastique. Réécriture de Peter Pan, il regorge de référence, Alexandre Jardin
a transformé les cultes en sa propre vision. L’île devient merveilleuse, les
personnages l’y habitant également. On aimerait s’y noyer, se cacher, ne plus
retourner à cet espace vide de règles et de monotonie.</span></span></span><br />
<br />
<hr />
<span style="font-family: inherit;">Ces trois livres sont des perles de bonne humeur (sauf pour Les Métamorphoses qui est beaucoup plus contemplatif, à lire près d'un ruisseau, éloigné de tout, en communion avec la nature) idéal pour les vacances, trois mois sous le soleil baigné de chaleur. </span><br />
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 107%;"><br /></span></span></span></div>
</div>
</div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-58690907505133506252017-06-17T09:08:00.002+02:002017-08-04T11:39:57.452+02:00Dracula<div style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPnnTX1RZ7panA5RlcWzWZJpkI2S71UAqgPm9mtDlatdVXpMZ0SYEIk8e0xbMn8FH2gmES95mjB95gMsVhJTonrCYyDQHjV0dzvoxZP5uazIu4UmTgKdJ2ieU9q24_K7AHiGKc5p53dsc/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPnnTX1RZ7panA5RlcWzWZJpkI2S71UAqgPm9mtDlatdVXpMZ0SYEIk8e0xbMn8FH2gmES95mjB95gMsVhJTonrCYyDQHjV0dzvoxZP5uazIu4UmTgKdJ2ieU9q24_K7AHiGKc5p53dsc/s1600/1.png" /></a></div>
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span>
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">L’ouvrage traînait sur
la table de chevet depuis quelques années, les pages jaunis, ouvertes,
saccagées par l’attente indicible, Dracula chuchotait sa légende de bout des
lèvres de papier sans jamais que je me sente prête à le découvrir, une page,
deux pages, cinquante page, âgée de quinze ans je l’ai délaissé pour le
reprendre aujourd’hui. Vingt-quatre ans à présent, j’ai pu lire jusqu’à la lie
l’histoire enchantée, le mythe de ce vampire créateur de frisson pour le
public, une histoire sibylline, une porte ouvert au fantastique, à la peur, à
l’angoisse, aux non-dits, à l’imagination suggestive ; loin d’être cru, au
contraire, Bram Stoker ose une plume délicate, faussée par moment, lors de
grandes tirades effectuées par le grand Van Helsing, une narration dans
l’étrangeté surnaturelle permettant une immersion dans l’ambiance gothique
d’une époque oubliée. A l’image de Jane Eyre avec ses architectures, sa brume
opaque, ses arabesques romantiques, Dracula nous livre une histoire auréolée
d’aventure, d’une quête contre le bien et le mal… malheureusement assez
manichéenne. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjavntuMQtZpspUF4FXfsHqxJv0qNplPi1xx7RpRGPn2B875MJ777pbflFcs0kG3TbjOq9_wX7n4dzKnmp9px5i5aZ2H93PmhRM4GDosMtuoPW9Ghmo27LrOfCz6LITzzF6sH_JytOQuZY/s1600/9782253023388-T.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjavntuMQtZpspUF4FXfsHqxJv0qNplPi1xx7RpRGPn2B875MJ777pbflFcs0kG3TbjOq9_wX7n4dzKnmp9px5i5aZ2H93PmhRM4GDosMtuoPW9Ghmo27LrOfCz6LITzzF6sH_JytOQuZY/s320/9782253023388-T.jpg" style="margin-right: 10px; margin-top: 5px;" width="198" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Dracula résonne dans
les oreilles du monde, chaque personne connait ce mythe vampirique, cette base
d’histoire offrant sur un plateau d’argent les nombreuses fleurs qui
bourgeonneront siècle après siècle ; Dracula c’est une épopée, il faut se
l’avouer, une aventure de cinq guerriers pourchassant le mâle indu, honni,
déchu, démoniaque, Dracula. La race ténébreuse des suceurs de sang nait de ce
roman gothique, écrit par un homme de lettre, de science, un chercheur
invétéré. Bram Stoker avait l’habitude d’errer dans les longs couloirs de la
bibliothèque, piochant ci et là des pavés de documentaires pour présenter aux
lecteurs un sentiment saisissant de réalisme. Ainsi l’écrivain aurait fait le tour
du monde, la Bulgarie, la Transylvanie en ne quittant jamais sa chambre ou son
pays. Fascinante histoire devenant grande, les éléments du vampire repris dans
les séries, les films, récemment d’ailleurs on a pu voir Dracula Untold ou
encore True Blood ; vampires craignant le soleil, hypnotiques, créatures
silencieuses hantant les nuits de débauches et de soupirs. Encore mieux que les
nombreuses interprétations, Anna Rice remercie Bram Stoker en écrivant sa
fresque vampirique, augmentant la puissance de ces légendes immortelles, Lestat
à l’image de Dracula apparait comme un être mythologique à un publique affamé,
fasciné. Oublie d’ailleurs le film de Coppola car tu seras déçu du voyage si tu
superposes les images du film au livre. Par contre les deux se complètent
énormément, quand le roman se concentre sur les cinq chevaliers aux mœurs
d’ange, le film se focalise sur l’histoire d’amour inexistante dans le livre.
Mina obtient un rôle plus puissant grâce à la réalisation de Coppola que dans
les doigts de Stoker. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Parlons-en de ce côté
ô combien désuet, énervant, chagrin ; ce côté misogyne et paternaliste qui
m’aura contrarié pendant presque tout ma lecture ! Le contexte se situant
à l’époque victorienne, l’on sait que les femmes à cette époque-là se devaient de
ressembler aux anges plus qu’à un être humain doué de sensibilité, de
fragilité, de défauts. Quand j’ai constaté ce vieux ton masculin réduisant la
féminité à un sac noué de qualité j’ai eu du mal à terminer, à passer outre.
Féministe ayant à cœur le sort des femmes, il m’en faut peu pour attiser ma
colère, ainsi j’écris ce paragraphe avec le regret que cette œuvre qui débutait
si bien ait pris de l’âge. Je n’ai eu de cesse (comme si le discours
paternaliste ne suffisait pas) de comparer la pauvre Mina à <i>Jane Eyre</i>, mon cerveau ayant cru qu’un
lien se tissait entre ces deux protagonistes légendaires. Lorsque Jane Eyre est
indépendante, Mina se réduit à être la femme de… comme si elle ne pouvait vivre
sans son mari ; lorsque Jane Eyre quitte Mr Rochester par principe et
valeurs morales, Mina ne sait se défendre face à la présence néfaste de
Dracula. Deux femmes dans deux œuvres qui auront apporté à l’histoire de la
littérature mais toutes deux antinomiques. Mina possède le rôle symbolique
réunissant les cinq hommes pour combattre, le rôle de la valeureuse pourtant
fragile que les hommes se doivent de protéger, de garder en sûreté ; plus
qu’une femme, elle est devenue objet sacrée, emprisonnée dans une société patriarcale.
A cet élément sexiste s’ajoute la nuance marbrée du manichéisme, cette manie de
placer les bons d’un côté et les méchants de l’autre soustrayant la force de
Dracula perçu tel un titan sans psychologie, là pour séduire, boire, débaucher,
tuer, un parfait psychopathe inutile, là pour effrayer. Grâce et à cause de
nombreuses références venues après la base, c’est s’enlever la terreur qu’on pu
ressentir les lecteurs du siècle dernier, on sait de quoi il retourne, qui n’a
jamais entendu parler de Dracula ? Les pages dans mes mains maladives de
découvertes, au CDI du collège où je fus stagiaire, j’avais cette saveur amère
au coin des lippes quand j’ai constaté que Dracula n’était pas ce vampire
intransigeant, doté de côtés humains… qu’à cela ne tienne, j’ai créé mon
Dracula, commençant un énième roman. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Je ne nierai pas,
cependant, que Dracula, en plus d’installer des notions de fantastiques, de
terreur et de d’émotions effroi semble un chef d’œuvre d’idée modernes, avant
gardistes. L’écrivain instaure des notions scientifiques et psychanalystes
totalement novatrices pour l’époque. C’est un roman à faire lire aux élèves
pour qu’ils prennent conscience du terme et de la définition du mot fantastique
et non pas fantasy que l’on retrouve à présent. Dans Dracula, l’ambiance se
teinte d’incarnat, une lune rougeâtre, sanglante, un fou criant contre les
barreaux de sa cage, emprisonné dans un asile où les premiers psychiatres les
traitaient en cobaye, où les hommes tâtaient l’esprit humain, ses méandres, sa
folie, son obscurité. Chaque phrase, chaque description, chaque paragraphe se
peint en couleur vespérale, en mêlée de chair, en sensualité malsaine, il y a
un sentiment qui pénètre et ne quitte pas le lecteur jusqu’à la dernière
goutte, le dernier mot, l’apothéose. J’ai appris à aimer un nouveau personnage
que je place dans mon top 3, Dracula est pour moi une page grise que je
noircirai avec plaisir. </span><span style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></span></div>
</div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-28513308330103227772017-06-03T11:04:00.000+02:002017-06-03T11:04:54.201+02:00TAG # Mon rapport à la lecture<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxFujQPQYadm1rSJIRsGquAPRD86UO03CJs1csTFnYRzaXGnvq8L_Jaz1tY6lGCoFQKkFE7J7jfVNV5Zn2ArwLtGWii6SqTgN5YooBSGkXlVtaofM6u8uop_FxT6qD5KZdV2IdsppGFrc/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxFujQPQYadm1rSJIRsGquAPRD86UO03CJs1csTFnYRzaXGnvq8L_Jaz1tY6lGCoFQKkFE7J7jfVNV5Zn2ArwLtGWii6SqTgN5YooBSGkXlVtaofM6u8uop_FxT6qD5KZdV2IdsppGFrc/s1600/1.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>J'essaie de sortir ma tête hors des nuages roses qui s'engouffrent dans mon coeur depuis quelques semaines déjà, ce n'est pas évident. Pour pallier au problème de mon manque de rigueur de chroniques, je lis toujours autant mais du coup le rythme d'écriture est beaucoup moins poussé (dans mon carnet j'ai environ neuf plans pour neuf livres et j'aimerai vraiment vous partager mon avis pour qu'on en discute) ; j'ai décidé de faire ce petit TAG sur mes habitudes de lecture, <a href="https://leslecturesdeninablog.wordpress.com/2017/05/16/tag-mon-rapport-a-la-lecture/" target="_blank">Les lectures de Nina </a>m'ayant gentiment nommé ce TAG tombe à point nommé !</b> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_rzregy9rHeZXZi5WvvyDtt09igLEHaDCK3XMBeml6R1zjB5VsENUAzJgjLsx87SH9O6X5A0uS7sEfcTg0PDuAGvLFWRCyGA-FCl4wuW_QDC3s6OcjBAjJo7hsiNbmC_Kc_nyIvj9O1w/s1600/frise+6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_rzregy9rHeZXZi5WvvyDtt09igLEHaDCK3XMBeml6R1zjB5VsENUAzJgjLsx87SH9O6X5A0uS7sEfcTg0PDuAGvLFWRCyGA-FCl4wuW_QDC3s6OcjBAjJo7hsiNbmC_Kc_nyIvj9O1w/s1600/frise+6.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Quel est ton rythme de lecture ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Le rythme dépend exclusivement de mes humeurs, de mes lubies, de ces petits défis très rares mais motivant que je me fixe juste par amusement. Ce matin j'ai réfléchi et je pense que je n'abandonnerai jamais la lecture, pour rien au monde, ce serait le pire sacrifice que je n'arriverai pas à commettre. La lecture j'en ai besoin pour mon âme, mon cerveau en réclame toujours ivre de connaissance, d'histoire, quémandeur d'inspiration, bouffeur d'imagination. Alors mon rythme sauvage se pose en conquérant, parfois je lis un livre dans la semaine de trois cent pages car j'ai autre chose en tête (ces trois dernières semaines par exemple) et d'autre fois je lis un livre de six cent pages en trois jours (le tome de 2 de l'Amie prodigieuse dont j'ai hâte de vous parler). Alors ça dépend réellement, il faut que je me sente concentrée, que je sois rassurée, que mes pensées ne tourbillonnent pas en grande marée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Un ou plusieurs livres en même temps ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Un seul livre tandis que l'ours lit plusieurs livres en même temps, j'admire ces gens qui passent d'une histoire à l'autre sans en connaître la fin, lire plusieurs livres en même c'est avoir l'esprit dans deux univers opposés, découvrir des personnages qui n'auront pas la même aventure. Et je suis de celle qui aime à me concentrer sur un ouvrage avant d'en ouvrir un autre. J'avoue que j'ai plusieurs fois tentée d'ouvrir deux voir trois livres en même temps mais force est de constater que je n'y arrive pas vraiment. Je laisse tomber et je reprends le livre que je lisais. Car je m'attache comme une sangsue aux personnages, à leur esprit, aux propos de l'écrivain avec qui je partage une discussion passionnée sur la vie. Pour moi la littérature comme l'art sont la vie dans une splendeur de feu qui brûle de nombreuses réponses concernant nos questionnements. Et j'ai besoin de cheminer tranquillement, en symbiose constante et en ne lisant qu'un seul livre pour ne pas m'éparpiller. Je suis déjà dissipée dans mes passions, à désirer tout faire en même temps que j'ai besoin de me créer un emploi du temps que je ne respecte pas du tout d'ailleurs...</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Papier ou E-book ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Papier crie-je ! Il y a un moment où les kobos sortaient de leur étui, les premières, j'ai voulu essayé car je suis d'une nature assez superficielle quand on me présente un joli accessoire design, j'en ai acheté une, super motivée ! Résultat cette chère liseuse se sent abandonnée et il y a de quoi puisque je ne l'utilise pour ainsi dire absolument jamais... Le papier est cher à mon coeur de lectrice car on parle de la matérialité, de l'objet en lui même. Alors peut-être est-ce mon esprit d'artiste, d'étudiante en art, mais j'ai besoin de sentir les pages défiler sous mes doigts, de tenir le poids du pavé, de souligner, de graver, de dessiner, de coller des marques pages dans mes livres favoris (que personne ne veut lire après puisque mes livres avec tout ce que j'y rajoute m'appartiennent totalement). Ce n'est pas qu'une histoire de tenir les pages, de sentir l'odeur ni de suivre les lignes des yeux, pour moi l'objet est autant sacré que l'histoire dessinée, dans un livre je peux y marquer de la vie bien que beaucoup me disent que je les détruise comme ça, au contraire j'y vois une sorte d'hommage. J'esquisse des nus et des figures dans les livres qui m'ont chamboulé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Relis-tu tes livres ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, absolument. J'ai relu cinq fois <i>Lolita</i> que je compte bien relire pendant toute ma vie, <i>Confession d'un enfant du siècle</i> également que j'ai lu deux fois et que je relirai encore, <i>Notre Dame de Paris</i> aussi qu'il me tarde de reprendre. Je relis beaucoup de mes classiques favoris car ce sont des ouvrages qui m'ont gravé l'esprit, qui m'ont aidé à forger ma propre vision du monde et pour cela je ne les remercierai jamais assez. J'ai l'intention de relire <i>le Petit Prince</i> dès que je retourne chez ma mère car celui là m'a fait pleuré à toutes les pages et j'ai même des citations en mémoire sans être obligée à les apprendre par coeur. La poésie également, prendre un ouvrage, ouvrir une page, lire la beauté des mots pour s'émouvoir. Relire c'est un concept que j'apprécie énormément car c'est encore apporter un intérêt au passé pour qu'il redevienne présent tout compte fait. Relire pour redécouvrir des personnages qui nous ont marqué, des univers qui nous ont bouleversé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Quel genre de livre lis-tu généralement ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Tellement ! De tout ! Bien sûr j'ai des obsessions qui concernent mon passé et je me tourne quelques fois vers les livres qui les explicite, qui en parle, ce sont souvent des thèmes très glauques, très noirs, très dérangeant, pas rigolo du tout. <i>Tigre Tigre</i> en est un bon exemple. Mais c'est de plus en plus rare. Alors les livres que je lis sont éclectique, à mon image, disons que je m'intéresse absolument à tout, que je veux manger le monde, le comprendre dans ses moindres détails, l'humain est également une obsession, son esprit, ses peurs, sa psyché, sa franchise, ses faiblesses. Un livre c'est une porte ouverte à l'imaginaire partagé d'un auteur, d'une autrice, c'est un monde enchanté qui élabore une complexité parfois infranchissable. J'ai besoin d'un livre qui me fasse ressentir, réfléchir, je ne suis pas compliquée, je prends toutes les histoires, toutes les souffrances, toutes les joies.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Quel est ton rapport avec ta PAL ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette question c'est un aparté que j'aimerai écrire, mais je vais en mettre un petit extrait ici histoire de débarbouiller un peu la culpabilité de certains. Je suis totalement décomplexée face à ma PAL, j'adore ma PAL qui s'élève maintenant à 400 livres... un peu moins, disons que je n'ai pas compté et tant mieux, par contre j'ai besoin de ma PAL. C'est sûrement psychologique, cette manie de remplir mais j'ai l'impression d'avoir une énorme librairie à ma disposition, chez moi, sans acheter puisque les livres m'appartiennent déjà, de fureter, de toucher, de prendre, de reposer, de lire quelques passages, d'abandonner, de reprendre ensuite, de continuer, de faire des piles et des piles pour les délaisser ensuite, y revenir. Ma PAL c'est mon champ de guerre, mon champ d'amour et je compte bien poursuivre mes efforts. J'ai conscience que je ne pourrai peut-être jamais lire tous les livres qui sont présents chez moi, mais rien que l'idée qu'ils soient là me remplit de bonheur. C'est suffisant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">As-tu déjà eu une panne de lecture ? Que fais-tu pour t'en sortir ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai eu deux immenses panne de lecture au cour de mon existence : l'une où je lisais le tome 6 d'Harry Potter qui venait de sortir et que je ne voulais pas terminer ; à cette époque aussi je m’immisçais dans une situation familiale compliquée et la deuxième où j'ai fais une rencontre bouleversante dans ma vie. Du coup au revoir les livres. J'avais besoin de ces périodes pour recharger les batteries et me lancer encore plus à âme perdue dans les univers proposés. Grâce à ces pannes j'ai compris que lire ne devait pas devenir un fardeau, une corvée, lire c'est du plaisir en brique. Pour m'en sortir je ne connais qu'une solution, ma solution : acheter... Voilà cette solution ne plaira pas à tout le monde, mais pour moi surmonter une panne de lecture c'est reprendre contact physiquement avec l'objet, tourner les pages dans une librairie, regarder les étagères et les titres, hésiter, se bourrer les bras de couverture avant d'avoir mal puisqu'il y en a plein. Après tu as juste de nouveau envie de tout dévorer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Qu'est-ce qu'un lecteur ?</span> </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est une personne qui souhaite connaitre le monde, qui comprend que l'imagination est arme face aux douleurs et aux souffrances que nous impose la vie, qui mange les histoires, qui apprend dans les phrases, qui se construit lui même un univers, le sien, qui aimerait peut-être en faire quelque chose. En lecteur c'est une personne qui, quand elle se sentira prête pourra elle aussi partager ses doutes, ses forces, sa vulnérabilité à d'autre lecteur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai énormément parlé en grosse bavarde que je suis... Il est temps maintenant de faire mon orque sadique et de nominer certaines victimes que j'ai hâte de lire ! Bon étant une sédentaire qui ne change pas de caverne quand on se sent bien quelque part pourquoi la quitter ? Alors ma chère <a href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/" target="_blank">Pauline</a> c'est à ton tour, puis petite <a href="https://dejeunersouslapluie.wordpress.com/" target="_blank">Maned Wolf</a> qui devient une amie plus que chère à mon coeur, <a href="https://oursebibliophile.wordpress.com/" target="_blank">Ours bibliophile </a>également qui devient une personne avec qui j'aime beaucoup discuter et <a href="https://latourneedelivres.wordpress.com/" target="_blank">Ada</a> de la Tournée des livres. A vos claviers, j'attends vos réponses avec impatience ! </div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com22tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-59692648081847404372017-05-27T21:46:00.000+02:002017-05-27T21:46:26.552+02:00La sagesse dans le sang<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIcO3N3bBtQLd_LbUu2wbFTQrkQx7NM12UeBfCSpEEmt2YM41CSC78XukG6DFETfY4NFZRbOYudjsgjevEEhayIS_XbeRw90O_bKn1JyEOo2_NiBH_mR-0YBtlqgP6CNYILFZY6P2BwYY/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIcO3N3bBtQLd_LbUu2wbFTQrkQx7NM12UeBfCSpEEmt2YM41CSC78XukG6DFETfY4NFZRbOYudjsgjevEEhayIS_XbeRw90O_bKn1JyEOo2_NiBH_mR-0YBtlqgP6CNYILFZY6P2BwYY/s1600/1.png" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Longtemps j’ai cherché à fuir l’écriture de cet article,
apparemment, La Sagesse dans le sang semble un titre prometteur, durement
poétique quand ces quatre mots valsent et annoncent une richesse spéciale,
complexe. L’écrivain se moque certes, adroite dans son style, les mots
claquent. Longtemps j’ai cherché les termes, les pensées, les critiques, les
émotions qui m’engloutissaient à la lecture de cette histoire atypique,
longtemps. Me voici dans ma chambre pour la reprise de mon blog après une
semaine en baiser éclatant, en doux rêve et ce sourire au creux de mes lippes.
Je me suis arrêtée, j’ai mis sur pause quelques secondes pour recharger ce
besoin de partager, de parler, d’analyser, de décortiquer. Or, la Sagesse
n’inaugure pas le bonheur, quelques éclats d’ironie subtile à faire rire aux
larmes, une nuance de malheur perchée dans les propos de l’autrice acerbe. Deux
personnes, des évangélistes nous sont présentés dans la splendeur misérable de
leur fanatisme, en cela le livre est intéressant, les phrases claquent, cognent
le lecteur sans jugement, sans façon, juste brûlante de moquerie, une manière
de s’énerver discrètement contre ces belles gens marchant au zénith de la
manipulation.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none; text-align: start;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
<span style="text-align: start;"><span style="font-family: inherit;">La force d'une prédication est dans le cou, dans la langue, dans le bras. Son grand père avait parcouru trois comtés dans une ford. Le dernier samedi de chaque mois, il arrivait à Eastrod comme s'il était temps d'un venir sauver tout le monde de l'enfer et, à peine avait-il ouvert la portière qu'il gueulait déjà.</span></span></div>
</blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQIZNsgFEMaI2peryPbszUUgm1DAoZMXy9SDd_3ggWVFZO6_SbJtWQqj_ZzfGJ-sQyPpWLqP1JjKFxVqMEmFvl5LIVXdXfs77FxeCSO6n_IvwxN-v5iXWy6R5Vu8ov20uiRnv5e_a5dpU/s1600/CVT_La-sagesse-dans-le-sang_2716.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="229" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQIZNsgFEMaI2peryPbszUUgm1DAoZMXy9SDd_3ggWVFZO6_SbJtWQqj_ZzfGJ-sQyPpWLqP1JjKFxVqMEmFvl5LIVXdXfs77FxeCSO6n_IvwxN-v5iXWy6R5Vu8ov20uiRnv5e_a5dpU/s320/CVT_La-sagesse-dans-le-sang_2716.jpeg" style="margin-right: 10px;" width="190" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">Il s’élabore dans une succession d’images tourbillon, la chaleur s’enflamme
au cœur, l’incompréhension aussi quand on avance, que l’on suit difficilement
le parcours chaotique de ces deux énergumènes. Où nous emmène-t-elle se
demande-t-on, se demandera-t-on tout le long du récit. Un périple dans le sud
dans les Etats Unis, en spectatrice curieuse, je suivais le mouvement des pieds
de ces personnages grotesques dont j’ai oublié le nom car leur identité importe
peu en réalité. Les événements défilent dans la brume, un mirage de bravoure,
une pensée alors, sauvage, malaisante, étoile s’échappant de ma paume pour
revenir me hanter : la force de ce roman se trouve dans l’essence même des
deux protagonistes. L’un s’élance dans sa croyance funèbre, sûr, certain de sa
foi, l’autre également. Deux sentiers s’esquissent pourtant ils fabriquent leur
même parcours d’une manière différente. Dans leur folie je n’ai pas compris,
leur caboche percée assument une vision du monde outragée par leur besoin d’argent
ou d’amour, de reconnaissance et ce grand besoin de s’exclamer, de prêcher, d’hériter
pour le premier de la voix de son grand père prêcheur saltimbanque avant lui. L’histoire
ne se coud pas dans un monument de clarté, elle se découd justement formant des
arabesques d’un au-delà meurtrier. Sous les couleurs vives, chatoyantes se
dessine le terrier d’une Alice droguée aux paroles fantomatiques, dangereuses
de ces deux êtres, symboles de guerre pour Flannery O’Connor.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none; text-align: start;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
<span style="text-align: start;"><span style="font-family: inherit;">Plus tard, il vit Jésus aller d'un arbre à l'autre au fond de sa pensée, silhouette loqueteuse et sauvage qui, d'un signe, lui disait de faire demi-tour, de s'enfoncer dans les ténèbres où il ne saurait pas exactement où il mettait les pieds, où il pourrait marcher sur l'eau sans s'en douter et, s'en rendant compte soudain, y disparaitre et s'y noyer.</span></span></div>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: inherit;">La plume
se percute dans une simplicité assassine, elle s’empare des mots pour les faire
valdinguer dans une force émotive, toujours le mot juste frappe à la porte de l’esprit
tandis qu’elle s’occupe de ses personnages, décrit macabre et senteur
oppressante. L’on sent le plaisir catharsis à l’écriture de ce roman, je l’imaginais
derrière sa feuille blanche, remplissant la blancheur éclatante à l’encre
charbon pour donner la mesure de son cœur en colère contre tous ces sieurs
venant déranger la tranquillité de sa vie, à dire n’importe quoi, à se
permettre des mensonges éhontés dans le but de tendre la paume en quête de
monnaie. O’Connor aimait la religion chrétienne, fervente croyante dans l’humilité
d’un cœur simple, cet ouvrage est le passage d’un trop plein, alors, à son
tour, elle dénigre les perversions de la religion. Sans pitié, elle ose montrer
du doigt les pires, les terreurs, l’inculte que ces prêcheurs possèdent. Elle force
le trait de caractère pour donner l’allure d’une fresque à la Bosh, des personnages
défigurés par la vanité. Ils sont vivants mais abstraits car la folie pénètre
le sang, cette fausse sagesse. Pour combler mon rire franc et sincère, cet
humour particulièrement noir, l’autrice m’a offert plusieurs moments de fou
rire dans les événements les plus sombres, les plus sentencieux, il semble qu’elle
ait voulu aller jusqu’au bout de sa critique non sans me déplaire, elle a
ravagé mes convictions et mon air froid de lectrice capricieuse, ivre de
compréhension. Il ne faut pas comprendre ce livre, il faut entrer dans la
tanière sans s’essuyer les godasses avant d’entrer, assister à lenteur
infernale jusqu’à l’apothéose finale. </span></span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-73562803290421252402017-05-13T19:29:00.000+02:002017-05-13T19:29:08.905+02:00L'amie prodigieuse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLkoTUv0V75B60y9x8IvoY9UAkXfcOfb0eQl2ICbMKnLWaSQqYFcTbPMWqPZZ9qdxyzOr5ekUt9nIiN1MEoUkvjz3sbz9shvbOn8kwbnw0RI8CGeKu78BFuKswfoScU-orWlf4oUFkCLc/s1600/3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLkoTUv0V75B60y9x8IvoY9UAkXfcOfb0eQl2ICbMKnLWaSQqYFcTbPMWqPZZ9qdxyzOr5ekUt9nIiN1MEoUkvjz3sbz9shvbOn8kwbnw0RI8CGeKu78BFuKswfoScU-orWlf4oUFkCLc/s1600/3.png" /></a></div>
<br />
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Seule Lila me manquait, Lila qui pourtant ne répondait pas à mes lettres. J'avais peur qu'il ne lui arrive quelque chose, en bien ou en mal, sans que je sois là. C'était une vieille crainte, une crainte qui ne m'était jamais passée : la peur qu'en ratant des fragments de sa vie, la mienne ne perde en intensité et en importance.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Elles étaient deux, enfants volages dans ce quartier de Naples ; elles étaient deux, gamines hurlant à la liberté, criant à l’amitié. L’une semblait méchante, l’autre passive d’une vie qui ne lui appartenait pas ; l’une était chétive, obéissante, l’autre espiègle, rebelle cachant sa douleur dans sa douance enviée, convoitée. L’une parvint aux études rares à cette époque où l’Italie, l’Europe se relevait des entrailles de la seconde guerre mondiale ; l’autre fut réprimée, muselée dans sa condition de femme, elle ne parviendra pas à poursuivre au-delà de ses années de primaires. Quel gâchis ! Et, lectrice assoiffée, j’étais curieuse de ce roman que l’on disait tentaculaire, spectaculaire, sans préjugés mais sans attentes également je fonçais tête baissée dans ces phrases naturelles, dans ce satin de soleil. L’amie prodigieuse annonce et tient ses promesses d’une aventure que l’on n’oubliera pas, dans la veine de Mémoire d’une Jeune fille rangée de Simone de Beauvoir, Elena Ferrante signe de sa plume humble, puissante, satinée une merveilleuse histoire de vie, un parcours d’obstacles, des joies, des peines, harmonie grandiose.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/XFpu0MLHQMw/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/XFpu0MLHQMw?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Comme chaque être humain l’on nait quelque part, un corps pousse les limites de l’au-delà et voilà cette exquise petite fille qui deviendra femme, Lila et Elena apparaissent à Naples, cette ville lumière où règne la poussière, où les éclats de rire des gosses des rues s’entremêlent aux rumeurs, aux commérages des adultes. Là-bas il y a des immeubles pauvres, des quartiers misérables éloignés de ceux riches, croulant sous l’opulence. On a de la chance ou on ne l’a pas. Naples ce n’est pas qu’une ville, c’est un personnage qui chatoie d’existence, elle vit par ces millions de pas que foulent ses enfants italiens, elle respire par les actions, les gestes, les vérités, elle s’immole dans les croyances, Naples c’est la mère de ces deux fillettes, ses rues sont ses artères entraînantes, elle garde en son sein les légendes de ses petits bourgeonnant. L’école au lointain semble une promesse d’avenir ravagé par ces familles pauvres qui ne rêvent que profit et argent, n’ayant pas compris la valeur de l’approfondissement des connaissances pour un avenir meilleur. Parce que ces familles s’enferment dans cette pauvreté, ne savent rien d’autre que l’effort produit par leur silhouette, par leur fatigue. Naples c’est la magie où les habitantes ne forment qu’un, se joignent, inspirent dans une mélodie de haine et d’amour. La violence achève les joies, dans cette banlieue, les coups d’arme, les meurtres, les viols ne sont pas uniques, ils semblent le fardeau habituel des âmes passagères.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La ville héberge deux esprits complémentaires, deux petites nymphes partageant un amour incommensurable, une amitié où les mots même ne parviennent pas à exprimer la force de ces sentiments parfois nébuleux, parfois sauvages, toujours sublimes. Ames sœurs les définit bien, deux âmes jumelles qui se croiseront pour ne plus jamais se quitter, les mains se lient, s’ensorcèlent, les regards se meurent de jalousie, les paroles s’écarquillent de tendresse. Je me souviens de la scène du bar où elles se retrouvent pour discuter, et Lila, pleine de reconnaissance, de sagesse, reconnait la valeur éternelle de l’amitié qu’elle éprouve pour elle. C’est touchant, émouvant, tout du long ! Le style narratif, ingénieux, intelligent, permet l’immersion d’un seul regard, Elena rend hommage à sa vieille coquine de Lila, soixante-deux années d’amitié rougissante, et elle part de loin, de sa plume sillonne les souvenirs à la recherche d’émotions vibrantes. La nostalgie pénètre le cœur, la tristesse, la révolte mais il y a ce grain de lumière à chaque mot, à chaque phrase, à chaque couplet de cette maigre vie construite de labeur, d’injustice, de colères, de convoitise. Car ces deux-là bien qu’elles se relient s’éloignent aussi, on pourrait croire qu’elles ne forment qu’une seule entité, pourtant elles auront le loisir d’observer leur sentier de fatalité se couper. Quand Lila sera rejetée au bas fond de sa condition de femme inférieur, mariage et procréation lui étant destiné, Elena aura plus de chance, elle, aura le plaisir de continuer ses études. Alors j’ai gueulé contre le père humain de Lila, que je ne pouvais pas non plus juger. L’autrice offre une baignade noyade, naturel son talent qui pourfend le cœur du lecteur, l’emmène en voyage jusqu’à la dernière page, la lie bue jusqu’à la moelle. Le premier tome relate les dents de lait, la puberté, les poils qui poussent, les préoccupations de cette jeunesse tout feu tout flamme, pauvre au précipice de l’orgueil quand ces garçons obtiennent un filon pour l’argent coulant sur leur phalange.</span></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Il n'existe aucun geste, aucune parole ni soupir qui ne contiennent la somme de tous les crimes qu'ont commis et que continuent à commettre les êtres humains.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On pose les bases d’une saga d’apprentissage (toute la vie est un apprentissage et ça s’arrête jusqu’à la mort) qui sera culte, éternelle peut-être, j’espère qu’elle pourra traverser les siècles, entrer dans la postérité ; car, en plus de me donner goût et intérêt à cette mélopée italienne, j’ai l’ivresse des recherches, des connaissances sur ce pays. J’ai senti les rayons chaleureux, j’ai entendu les bruits de voix, j’ai assisté aux bagarres de coqs (ah les frères veillant sur les cadettes) ; j’ai appris que la famille en Italie et surtout les filles étaient sacrées, perles à protéger. En écrivant cet article, je me rends compte qu’il ne lui rend pas hommage à ce roman qui m’a bercé pendant quelques jours, impossible de le lâcher, sans m’en rendre compte j’étais exposée dans le climat de la méditerranée, spectatrice saoule et un peu jalouse aussi d’assister à cette si belle histoire d’amitié. La saveur romantique mais ancrée totalement dans le réel valse encore dans mon myocarde passionné. Peut-être aurais-je aimé l’écrire moi-même ce roman, sûrement car ce thème fut une rencontre époustouflante, j’ai retrouvé des pensées, comme si l’écrivaine était rentrée dans ma tête pour absorber ces transports amicaux et en peindre une fresque où se mêle tous les sentiments que l’être humain peut ressenti</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-40890624313223256242017-05-13T19:25:00.000+02:002017-05-13T19:25:00.015+02:00Ca<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRF1WFg6cMLp_n_K_G3ynET81XHuoHFEeUuyYZp00OLfqLXZ6IoJ7ERjAw8NuD5XA_Y65MOY7AVcJsgykCttSkOH5ZED72rtFtCZ_W8a8i4E83R7muZUTIqDQepMYj0Hsd9dWDCbUA4IY/s1600/2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRF1WFg6cMLp_n_K_G3ynET81XHuoHFEeUuyYZp00OLfqLXZ6IoJ7ERjAw8NuD5XA_Y65MOY7AVcJsgykCttSkOH5ZED72rtFtCZ_W8a8i4E83R7muZUTIqDQepMYj0Hsd9dWDCbUA4IY/s1600/2.png" /></a></div>
<br />
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
L'enfant qui est en soi fuit comme crève un pneu sans chambre : lentement. un jour, on se regarde dans un miroir, et c'est un adulte qui vous renvoie votre regard. on peut continuer à porter des blue-jeans, à écouter Bruce Sprinsteen, on peut se teindre les cheveux, mais dans le miroir, c'est toujours un adulte qui vous regarde. Peut-être que tout se passe pendant le sommeil, comme la visite de la petite souris, la fées des dents de lait.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Il rôde, millénaire, dans cette ville de Derry, dans le Main où des horreurs étranges s’entrechoquent, frappent de leur main gelée à plusieurs époques. Il se nomme ça, ce démon, cette créature qui hante les rues, en clown ou en sangsues carnivores il se vêt de l’apparence des peurs les plus obscènes, comme le monstre que craignent les enfants, il les mange. Il était une fois un livre bouleversant de réalisme, d’horreur, de dynamisme, le malsain gourmand se permet de se fabriquer un lit sur plus de mille pages. Cet ouvrage était posé sur ma PAL depuis quelques années, sept ans d’attente pour que je daigne l’ouvrir, mais la patience fut récompensée, ce fut le bon moment, avant, pareillement que les sept chérubins de Derry je ne pus y jeter mes yeux, d’angoisse, d’effroi. Son succès le dépasse, la figure prend des allures de mythes, on frissonne quand on pense à Grippe sous le clown, maléfique est son prénom, démoniaque est sa nature. Stephen King entretient cette obsession sur le combat entre le bien et le mal et, à chaque fois, se surpasse pour nous offrir en présent des histoires défiant le bonheur et la joie.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="Ca" class="alignleft size-medium wp-image-1273" data-mce-src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/05/Ca-185x300.jpg?w=185" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/05/Ca-185x300.jpg" height="300" src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/05/Ca-185x300.jpg?w=185" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="185" /><span style="font-family: inherit;">On s’y sent chez soi, entourée de repères factices que King fabrique de ses phalanges sadiques ; Derry devient notre maison, spectateur posé dans la terreur, assistant aux comportements bizarres des adultes, à la lucidité des enfants. Derry c’est une ville où se regroupe les pires ainsi que les meilleurs, où l’humain semble sublimé par ses mauvais côtés, cette part d’obscurité que l’on possède, que l’on musèle. On habite, on connait ces ruelles, cette bibliothèque, ces friches, ce château d’eau ; autant d’élément qui façonnent un mythe, un paysage, un décor. Derry n’est pas une ville, c’est un personnage maternel qui abrite en son sein le pire comme le meilleur, le bien comme le mal. Elle ne fait pas de différence, elle berce les ténèbres comme la lumière, Derry ne juge pas, elle protège, attire, c’est malsain quand même l’attraction qu’elle soumet aux siens. Alors les longueurs qui s’écroulent, qui narguent, qui s’enfilent sur des pages et des pages n’en paraissent pas, car l’action ne se fait pas rare, le mouvement est omniprésent, le rythme s’impose par des pauses et des intensités savamment maitrisées. L’harmonie se meut, chef d’orchestre tissant la toile jusqu’à l’apothéose finale. L’expérience magique comblera un lecteur ivre de sensations fortes, au bout de quelques trois cents pages déjà nous sommes emportés pour un voyage au-delà des mots, au-delà de la réflexion simpliste. Ainsi beaucoup aime étiqueter les romans dans des classes, des genres, ici l’on se retrouve perdu car celui-là regroupe plusieurs livres, une bible peut-être mais alors une bible de la terreur. J’ai eu en face de moi un maître du réalisme qui m’expliquait gentiment comment écrire une histoire sans se mettre des barrières, le vent de liberté souffle sur toutes les pages, l’écrivain ne se réfrène pas, il écrit sauvagement, sans tabou, une graine d’ironie qu’il place dans ses personnages (ô Henry !)</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On foule nos pas dans la psyché humaine, de celle qui n’a pas de filtre, oiseau suprême de liberté mais aussi d’effroi, car l’enfant apprend dès sa naissance à se contrôler : le ça vient se juxtaposer sur le moi. Grippe sous est-il démon ou l’incarnation de l’humanité dans tout ce qu’il y a de plus affreux ? Il ne donnera pas de réponse précise et je me suis amusée à développer des théories qui s’entremêlent maintenant dans mon carnet, alliées de citations émouvantes, réelles, universelles. Il joue sur les différents âges, l’enfance s’esquisse en éloge par la plume aiguisée, une douceur poétique s’incruste simplement dans les paroles, les pensées, les gestes, un contraste énorme quand on assiste bouche béate, lèvres frissonnantes aux massacres que commet avec plaisir l’orque clown. Lire ce livre c’est posséder sa part d’enfant que l’on a perdu, enfermé dans nos expériences d’adulte, c’est sourire aux croyances absurdes que le petit garde en son sein, il vit à travers ces légendes, ces passions, l’enfant vibre, émerveillé par le monde qui l’entoure, sans filtre, sans laisse, il court au danger, apprend ; le lecteur retrouve ses yeux agrandis par les merveilles et les ignobles de l’existence. Tout est développé, rien n’est abandonné, entre les relations parents enfants ou encore les actions des habitants, tout trouve un sens. Impressionnant. Quand j’entends dire que Stephen King écrit des livres de plage, bien vous fasse, lisez à la plage, je pense que les émotions seront toujours aussi percutantes. J’y ai aperçu un zeste de Nietzsche dans la seconde hypothèse que j’ai façonnée, les références bibliques me fascinent, Ca m’offre alors la possibilité de réfléchir de songer. Grippe-Sous comme Le Joker sont des entités qui hanteront les rêves, cauchemardesque de l’indécence ; et Dieu s’installe tranquillement, La tortue. J’y vois une moquerie cinglante et ça ne m’étonnerait pas le moins du monde que King soit athée ou agnostique. Il construit ses raisonnements à la manière de Sartre ou de Camus, ces derniers écrivant du théâtre pour mettre en lumière leur philosophie. On croirait que King écrit juste pour le loisir, au contraire, celui qui tient en sa main un de ses ouvrages verra, ébloui, qu’il appartient à ces génies observateurs qui peint sur des pages et des pages des psychologies tout à fait différentes, qui ne s’embrouille pas et respecte religieusement ses personnages qui semblent vivants. Plusieurs fois j’ai cru que je pourrai les appeler après ma lecture.</span></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Avant l'univers, il n'y avait eu que deux choses. l'une était Ca même et l'autre la tortue. La Tortue était une antique vieille chose stupide qui ne sortait jamais de sa carapace. Ca pensait que la Tortue était peut-être morte, morte depuis le dernier milliard d'années, à peu près. Même si elle ne l'était pas, ce n'en était pas moins une vieille chose stupide, et même si la Tortue avait vomi l'univers au grand complet, cela ne changeait rien.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Lire ce livre avec une personne proche, une amie peut se révéler efficace voir même amusant, intéressant de constater, de comparer les passages qui nous ont le plus marqués. <a data-mce-href="https://dejeunersouslapluie.wordpress.com/2017/05/01/ca-it/" href="https://dejeunersouslapluie.wordpress.com/2017/05/01/ca-it/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Maned Wolf a été traumatisé par les sangsues</a>, j’ai plus été touchée par Henry et sa folie (Grippe Sous ne m’a pas fait peur, j’étais comme un psy face à cette monstrueuse créature). La société américaine dépecée émet un rire grotesque, le racisme, la vulgarité, les névroses, les gens qui s’assemblent, ne voient rien, n’aident pas, on s’engouffre parfois dans le néant de la gentillesse, règne l’égoïsme et l’égocentrisme montrés fidèlement, réellement. Entre l’ami, dans la glauquerie et l’enfer ingénieusement préparé, Le roi te tend un plateau de vermine et de tendresse mélangées que tu aimeras, la peur se gaussera dans tes veines tandis que tu tourneras les pages passionnément, jusqu’au final, le grand boom de la fin ! Tu reposeras le chef d’œuvre avec peut-être, une gueule de bois littéraire, c’est le risque quand il s’agit d’une montagne d’intelligence.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-81386696602582297782017-05-13T19:21:00.000+02:002017-07-01T10:05:56.275+02:00# Mai - C'est le premier, je balance tout<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA29RLnIVYQG4iQjZobEjQeMHrnYF1K4accH8QkGDnKGft6UnwO7JsTd1v0iId3Bc0tGro1EuWpFVDW7ktPDDWBCrAaIwXfenWl6KyNkJjpyH_3DtSqb3qNRG-acg9mCx6Vfc7WWV_hqs/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA29RLnIVYQG4iQjZobEjQeMHrnYF1K4accH8QkGDnKGft6UnwO7JsTd1v0iId3Bc0tGro1EuWpFVDW7ktPDDWBCrAaIwXfenWl6KyNkJjpyH_3DtSqb3qNRG-acg9mCx6Vfc7WWV_hqs/s1600/1.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<strong><span style="font-family: inherit;">Mai fait ce qu'il te plait, le soleil pétille de ses rayons encore timides dans ma région, les nuages se poussent, le printemps chatoie. Enfin ! Adieu hiver morne, hiver sec, automne mélancolique où même un thé ne parvenait pas à atteindre la tristesse d'une pluie, la lumière conquit les coeurs comme je dis toujours. Avril fut un mois dont le début se montra cosmique, où la rupture d'un clapet bondit sans que je m'y attende. Mais avril fut aussi une libération, examens terminés et découvertes livresques magnifiques. Le temps s'enfile, paisiblement, je profite de ces grains charmants de luminosité.</span></strong><br />
<strong><span style="font-family: inherit;"><br /></span></strong>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" /></a></div>
<strong><span style="font-family: inherit;"><br /></span></strong></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><strong>☼ LE FLOP ET</strong><strong> LE TOP ☼</strong></span></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Un mois chargé de livres que j'ai adoré, qui m'ont tourmenté, qui m'ont apporté, des histoires où l'horreur rugissait de sa voix suave et où les émotions se teintaient de tristesse et d'hommage. J'ai procrastiné de manière hallucinante, aucun article n'existe pour le moment sur le blog mais mon carnet regorge de note, de plan, de citations.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="31td3MAaC3L._SX328_BO1204203200_" class="alignleft size-thumbnail wp-image-1224" data-mce-src="https://i0.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/05/31td3MAaC3L._SX328_BO1204203200_-150x150.jpg?w=99" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/05/31td3MAaC3L._SX328_BO1204203200_-150x150.jpg" height="150" src="https://i0.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/05/31td3MAaC3L._SX328_BO1204203200_-150x150.jpg?w=99" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="99" /></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La sagesse dans le sang fut mon flop de ce mois, il en fallait bien un et c'est celui que j'ai le moins apprécié. Toujours est-il que j'ai été touchée par ce style sauvage, cette plume incisive, mordante et cruelle pour ses personnages. Flannery O'Connor aiguise sa lame littéraire et pourfend le trompeur, le rusé évangéliste, un peu fou certainement. Le goût d'incompréhension trempe sur mes doigts tandis que je réfléchis encore sur cette histoire, je crois que j'ai traversé un périple, un sentier d'épines. On ressent dans ce livre toute un mystère, un mysticisme impressionnant, la folie se jette sur notre psyché et les actes, les paroles se métamorphosent en incompréhension. Je crois que ce roman m'a un peu fasciné, il n'appartient à aucune catégorie mais garde une force sublime.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib3vXwYyaNLH_e1ZN1O0Jj8ZfqDcUnr54fYo27zVmRs7Dp0f8VCDxS-z3W8Y1fJOXrFI9IiYZqBxMgFQ08yOPNmfDcHzIAEamOzZolxpBdNvetsMOOOM8olV9tbCCXAaR0NvZi6b_lEEc/s1600/L-amie-prodigieuse.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="666" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib3vXwYyaNLH_e1ZN1O0Jj8ZfqDcUnr54fYo27zVmRs7Dp0f8VCDxS-z3W8Y1fJOXrFI9IiYZqBxMgFQ08yOPNmfDcHzIAEamOzZolxpBdNvetsMOOOM8olV9tbCCXAaR0NvZi6b_lEEc/s200/L-amie-prodigieuse.jpg" style="margin-right: 10px;" width="90" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"> </span><span style="font-family: inherit;">L'amie prodigieuse est certainement un joli coup de coeur dont je parle dans une vidéo. Agréable surprise se dévoilant au fil des pages, ce roman est un bonbon doux amer qui valse sur la langue, une saveur particulière aux papilles. Tout au long du récit, la réflexion de la narratrice apporte un naturel, une simplicité, une réalité immersive impressionnante, le mieux tant que lecteur nous ne nous en rendons pas compte que le livre entraîne. L'auteur est entré dans ma tête à plusieurs reprises, des citations d'une réalité parfois insoutenable, ce roman c'est le soleil dans une mer de souffrance ; il brille, s'illumine puis s'éteint, se souffle la chandelle de la joie, s'enhardit la flamme de la vie.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7z_8u-ena7vJPF5-XVr9SI9ch0Yah-S5LX4htW5uYoIz1GQohXayOaTGYq0-nUCfBNHJvXNsiBc-Rlmnoz6EtPTXYGW6ybgWZqmtDv31pcbjBa-f2xkRiW4hJJ0GfhoL5xPtgIpxeDJA/s1600/frise+3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7z_8u-ena7vJPF5-XVr9SI9ch0Yah-S5LX4htW5uYoIz1GQohXayOaTGYq0-nUCfBNHJvXNsiBc-Rlmnoz6EtPTXYGW6ybgWZqmtDv31pcbjBa-f2xkRiW4hJJ0GfhoL5xPtgIpxeDJA/s1600/frise+3.png" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"></span></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ce mois-ci les voyages furent posés dans leur cocon, je n'ai pas pu profiter des autres blogs que je suis pourtant régulièrement et toujours avec passion. Quand même Histoires Vermoulues m'a tenté en utilisant certains mots clés, elle a encore une fois ravie mon coeur pour cet ouvrage qui titille ma curiosité : <a data-mce-href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/2017/04/27/moi-jean-gabin-goliarda-sapienza/" href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/2017/04/27/moi-jean-gabin-goliarda-sapienza/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Moi, Jean Gabin</a> de Goliarda Sapienza. Les mots onirisme, atypique, rêveur etc trouvent une place fondamentale dans mon battant enivré d'envie de lire de ces oeuvres qui me permettent de m'envoler dans un au-delà contemplatif, entouré de beauté. Je n'ai pas pu l'acheter, car il ne se trouvait pas dans ma librairie aimée, mais, au lieu de ça j'ai retrouvé le même résumé dans un Nabokov qu'il me tarde de déguster. La peur me noue le ventre quand il s'agit de l'écrivain encensé George R.R. Martin, en pleine lecture de Dracula qui se révèle un coup de foudre monumental, La petite marchande de prose a su avec sa plume toute en délicatesse me tenter pour que je me procure <a data-mce-href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2017/04/15/riverdream-de-george-r-r-martin-5933167.html" href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2017/04/15/riverdream-de-george-r-r-martin-5933167.html" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Riverdream</a>, titre que je ne connaissais nullement à la base. Enfin, un titre dont j'entends beaucoup parler par mes proches et des chroniques passionnées, ce livre semble une fascination à lui tout seul, labyrinthe chaotique mêlant les mythes et une réflexion littéraire : <a data-mce-href="http://profplatypus.fr/2013/10/31/la-maison-des-feuilles-de-mark-z-danielewski/#comment-7250" href="http://profplatypus.fr/2013/10/31/la-maison-des-feuilles-de-mark-z-danielewski/#comment-7250" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">La maison des feuilles</a> m'attire et m'envoûte.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU4yLGIsgDpJ82v3-LSGEvBQIuvWVCdtdppVd76uo1H15YaMPsPA2vhG-v_Kerkgz8Et9naPG4k_s9MaWJwSB1VQob7_Fq3p59g4iTXSbw-een2pUvh_seJl1FV-JHcYJeaZmu_8BwH9Q/s1600/frise+5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU4yLGIsgDpJ82v3-LSGEvBQIuvWVCdtdppVd76uo1H15YaMPsPA2vhG-v_Kerkgz8Et9naPG4k_s9MaWJwSB1VQob7_Fq3p59g4iTXSbw-een2pUvh_seJl1FV-JHcYJeaZmu_8BwH9Q/s1600/frise+5.png" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px;">
</div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES WEB ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Cette fois-ci on va parler de nombreux sujets qui me tiennent à coeur, des sujets dont on parle, des sujets nouveaux pour certains mais dont quelques personnes en parlent très très bien ! Le pervers narcissique notamment fait l'objet d'une introspection et explication remarquable grâce à Homo sapiens sur un caillou. <a data-mce-href="https://www.youtube.com/watch?v=4T0u6CL7fLk&index=10&list=LLOSUa0YUCpxBE4BcOvumW8w&t=1074s" href="https://www.youtube.com/watch?v=4T0u6CL7fLk&index=10&list=LLOSUa0YUCpxBE4BcOvumW8w&t=1074s" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Voici le lien de la vidéo</a>, elle est longue, un peu dérangeante mais totalement réaliste et recherchée. Etre femme me concerne, ses droits et ses batailles, j'ai pris goût à lire plusieurs articles défendant notre statut, se révoltant contre les injustices vicieuses et futiles dont la société fait preuve à l’égare de la gente féminine. La culture du viol me touche énormément et j'ai à coeur de gueuler, <a data-mce-href="https://cafaitgenre.org/2012/08/18/joystick-apologie-du-viol-et-culture-du-machisme/" href="https://cafaitgenre.org/2012/08/18/joystick-apologie-du-viol-et-culture-du-machisme/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Ca fait genre</a> écrit un article sur un article de Joystick prônant cette culture particulièrement immonde. L'article est long, mais il se déguste tellement les choses dîtes sont véridiques. Trop de choses à vous montrer, qui m'ont profondément touché ma corde sensible et révoltée. Pour un dernier lien, on parle de youtube et des femmes, de cette société où nous ne sommes pas encore très sûre de nous même en tant que sexe féminin ; <a data-mce-href="https://www.youtube.com/watch?v=GiCooRTPYTo&t=2790s" href="https://www.youtube.com/watch?v=GiCooRTPYTo&t=2790s" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">les internettes</a> ont tourné ce documentaire que j'ai trouvé tout à fait intéressant.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><br /></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOIPUsRwuEib4g2P6nFbsbMNWw_dbCXLIcaF_bvGCcyxTPMeNmnNJnsr87XGimkruab_hkL4OQKaiaeqF5xxuYM6Fu37Wni0yjHzuoMWkwjYi9U6CrjIHCBBf1AgNzEbb93Vvu56-FLBk/s1600/frise+4.png" /></a></div>
</div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ L’INTROSPECTION ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Un petit cri d'espoir dans cette ritournelle estudiantine, mes examens sont finis mais je me reproche mon manque de confiance en moi, au lieu d'écouter mon instinct et mon cerveau, j'écoute des personne qui ne savent pas. Pour ça, je me ronge mes ongles et ça m'apprendra. Encore un mois où la perspective d'un stage se dessine à grand trait barbouillés sur les pages de mon carnet, un mois où je me confronterai aux joies d'observer un professeur d'arts plastiques, souvenirs, souvenirs êtes vous là. Je sens le coup de vieux proche de ma face qui claquera dans un sentiment de nostalgie nuancé de mélancolie. On dit que vingt quatre ans c'est jeune mais on ne parle pas de ces années qui défilent en étoile filante, vives et alertes. Je ne m'attendais pas aux rafales de compliment adressé à ma capacité à peindre, n'arrête jamais me dit l'un de mes profs (le plus craint en plus), je continuerai certainement, mais de là à dévoiler en allant frapper à la porte d'une galerie il reste un moment. Des projets plein la tête depuis que j'ai découvert youtube, je ne tiens pas à rester figée sur une sorte de vidéo mais sur plusieurs et parler de sujets de société (pour cogner sur mon humeur révolutionnaire) me tente de plus en plus. J'attends un environnement cosy et intimiste pour qu'on puisse se mettre à l'aise toi et moi !</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-43762096236562821562017-05-13T19:16:00.000+02:002017-08-21T10:20:25.712+02:00Léviathan<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnTcGofXBXU7Fq8bC63djxOI6XLpdjoDmHStRtBmHC2qLj3bA09fgBbJTkxBLt6HXHB9ptlQgmJ1vYzk4NxrZ-Z032LqyGyFSTF2Zp3VIFne2tZeDXqsxdggPiQhxJ_PRGxEC0xW4QjJk/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnTcGofXBXU7Fq8bC63djxOI6XLpdjoDmHStRtBmHC2qLj3bA09fgBbJTkxBLt6HXHB9ptlQgmJ1vYzk4NxrZ-Z032LqyGyFSTF2Zp3VIFne2tZeDXqsxdggPiQhxJ_PRGxEC0xW4QjJk/s1600/1.png" /></a></div>
<br />
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Il s'arrêta et s'appuya au mur d'une maison. Puisque le passé lui donnait de telles garanties d'infortunes pour plus tard, quel bien espérait-il de l'avenir ? Pourquoi se dire que dans un an, dans deux ans, il serait peut-être heureux ? n'était-il pas tout aussi niais que jadis, lorsqu'il attendait qu'un généreux destin lui prodiguât la joie ? Et dans dix ans, quinze ans, vieux et déçu, ne gémirait-il pas comme aujourd'hui de sa naïveté d'autrefois ?</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Julien Green fut inconnu pour moi jusqu’au jour où j’ai pris ce livre d’une poigne tremblante, le titre invoque le nom d’un démon, celui-là même qui causera la fin du monde, terré au fond des mers, affamé de toutes ces âmes déchues, en perdition. Léviathan c’est la passion humaine, la folie meurtrière et passionnelle, c’est un échiquier qui dépose ses pions désespérés sur un terrain terrible, puissant, un amour jamais vaincu qui arrache les ailes de l’homme et de la femme. Plusieurs personnages se bousculent dans une mascarade paysanne, surtout les personnages comme le lecteur ressentent ces sensations en négatifs, ces sentiments pernicieux, vicieux. Le ver est dans la pomme, l’écrivain dans un talent presque obscène tellement les pages foisonnent de richesses annonce la couleur noirâtre de cette histoire d’amour qui n’en est pas, Eros et Thanatos se dessinent en conquérant.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitvqn4MrG59bbNyT1yWL6R1nUCBG7ZWYo-gbouza2PPbZYQ9zzZV07MK_IBsQLMTGGLhF2nUNihj7TOaqiUuwvOptLiahVzHgqi4zE_AI3vIz6FBoALbnz1Ok3vpWf84juO1oEdZi90n0/s1600/9782253099406-001-T.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitvqn4MrG59bbNyT1yWL6R1nUCBG7ZWYo-gbouza2PPbZYQ9zzZV07MK_IBsQLMTGGLhF2nUNihj7TOaqiUuwvOptLiahVzHgqi4zE_AI3vIz6FBoALbnz1Ok3vpWf84juO1oEdZi90n0/s320/9782253099406-001-T.jpeg" width="170" style="margin-right:10px;" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">L’existence chez l’écrivain ne semble pas douce, elle s’habille de tulles noires et de coton gris, jamais le rose ni le vert de l’espoir se colorera entre les pages ; lecteur, si tu cherches un roman où la fin chantonne tu ne te trouves pas sur le bon sentier. Tu traverseras plutôt un chantier de ronces, des épines sur tes pieds, le visage arraché. Les personnages démunis crient famine, chacun possède son caractère pervers, je pense d’ailleurs à cette vieille femme aigrie, décrite comme une matrone, hurlant et maltraitant les clients, ivre de son pouvoir car, en réalité, elle sait qu’elle n’en a aucun. Ils sont noyés dans leur solitude, dans leurs choix misérables, dans leur regret aussi, rien n’est pire qu’un regret qui serre le battant, l’enserrant dans ses pattes griffues à écraser une joie qui aurait pu exister s’ils n’étaient pas si avachis dans leur colère. L’horreur ne se résume pas dans les gestes, l’horreur s’esquisse dans les frustrations, les névroses, les non-dits, les espoirs vains, les jeux de séduction, de coquetterie. Pas de manichéisme, les personnages sont logés à la même enseigne, elle clignote, elle jure : ils se ressemblent dans leur tristesse. De la riche au professeur, de la lavandière à la cantinière. L’ambiance alors devient oppressante, la respiration se fait par saccade, ce fut impossible de juger, j’ai eu une larme quelques fois, pétrifiée par tant de douleur. Quand la vie n’offre rien, rien n’est à perdre. Ce roman cogne par sa cruauté, les dépressifs n’y sont pas invités. Le bon dans l’être humain n’offre qu’un morceau facilement oublié, mangé par les intérêts de chacun. On comprend, on pardonne, l’auteur dévoile, exhibe ses créations de papier qui bougent, hurlent, s’égratignent à la paroi de la sensibilité. Une fresque humaine est peinte dans sa fragilité la plus sévère, nous ne sommes qu’humain après tout, cela implique une vulnérabilité extrême.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">L’amour paraît l’un des sujets les plus courant en littérature, dans tous les champs artistiques, dans notre vie, chez l’être humain, l’amour c’est ce sentiment qui fascine, à la fois beau, juste, mais aussi ignoble et corrosif. Ici, on court vers la tragédie provinciale où l’adoration, la dévotion, l’affection s’ancrent comme autant de fléau, insupportable. Le malsain rit, s’incruste dans le cœur de cette demoiselle belle comme une lys de printemps, cette gamine vendant ses charmes, obligée pour survivre, la naïveté tâche sa psyché d’une couleur fade, mais elle est aimée, d’une mauvaise manière dont elle ne se rend pas compte. Lui est cet être de plâtre, empêtré dans un mariage qui ne lui convient pas, dans un obscur tunnel où la vie semble vaine. Il ne survit que grâce à la vision flamboyante de cette Angèle. Elle ne l’apprécie pas, ne lui offrira jamais son myocarde, elle adore pourtant être aimée car elle a besoin de ça pour exister. L’une des motivations principales de l’Homme c’est cette affaire de reconnaissance, de pouvoir se voir dans les yeux d’autrui. Elle abuse de lui, pauvre homme qui se coule lentement, doucement, dans une pépinière de souffrance qui aboutira au drame. L’estime reste ce transport qui pourfend ou qui baume le cœur. Il se transforme en obsession, en jalousie alors que la fillette ne lui a rien dit, le tombeau de la beauté saccagée se barbouillera sur son visage autrefois angélique. Hitchcock aborde les mêmes pensées, le vice entraîne souvent la punition non méritée. Ce passage intense m’a engouffré pendant un certain temps dans le mutisme du choc, inconsciemment j’étais témoin de cette jeune envolée que je n’appréciais pas particulièrement, les mots me manquent pour expliciter clairement, mais aucun des deux n’est coupable. Et le professeur m’émeut toujours quand je pense à cette scène foudroyante.</span></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Il lui semblait comprendre tout à coup que la vie n'était pas généreuse deux fois, que le peu qu'elle donnait, il fallait le saisir avidement. Et son imagination assombrie lui représentait la vie comme un être capricieux et terrible, un tyran avec qui il n'était pas sage de discuter.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">De passages traumatisants il y en a pléthore, cette manière sadique de l’écrivain augmente les sensations du lecteur, j’ai été choquée, bouleversée, non de colère ou de déception simplement triste, mélancolique, la tête de biais versé sur les pluies torrentielles des propres émotions des personnages. Ils sont vivants, ils frôlent la vie dans notre imagination, prennent une place incommensurable pendant quelques jours, jusqu’à refermer le roman, un souffle de soulagement. Car parfois c’est trop. Trop de sensation d’un coup, l’ouvrage est impitoyable, il nous traîne dans une bourbe que l’on ne lâche pas, impossible. Car il nous parle, il secoue notre intériorité, nous fait réfléchir sur notre passé, sur notre état d’esprit. Il ne fut pas un coup de cœur mais un coup au cœur. Il ne fut pas une découverte mais un cataclysme sur ma sensibilité. Au final je les ai tous aimé et détesté en même temps, au final Léviathan est universel, profond, il respire un air de sauvagerie passionnelle.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-634015388654778002017-05-13T19:04:00.000+02:002017-05-13T19:04:12.500+02:00Morwenna<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7y01uFXycOvnWOPeauZzHmkvR1-v6Ng3ewKSAtmRNrmDSIMg8hsAPQnbENdJsoTJcsW3mOk_Z0k-pCvOOzaigCplQ3x_wKE9yufeqw2kyxhh23KhWB8P0i4iVj06xmBD2jhCN2zQ5MXA/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7y01uFXycOvnWOPeauZzHmkvR1-v6Ng3ewKSAtmRNrmDSIMg8hsAPQnbENdJsoTJcsW3mOk_Z0k-pCvOOzaigCplQ3x_wKE9yufeqw2kyxhh23KhWB8P0i4iVj06xmBD2jhCN2zQ5MXA/s1600/1.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le désir de lire ce roman conseillé par Pretty Rosemary m’immergea dans une grande expectative ; ce roman des romans, faisant l’éloge de la fantasy et de la science-fiction par une adolescente chétive me donnait souhait de m’immerger délicieusement entre les pages que j’imaginais empruntes d’un amour intense pour ces objets que je caresse chaque jour. Malheureusement, l’imaginaire ne s’est pas confronté au réel qu’il offrait, de premières pages prometteuses je suis tombée dans le précipice ravageur de la lassitude, du désappointement, pas même d’un brin de colère là normalement pour m’envahir de ma hargne. Ici, je n’ai rien ressenti, quelques morceaux tout au plus, de sursaut d’intérêt pâle, fantomatiques, dilués dans les remarques de cette gosse au caractère page blanche, impersonnel. Morwenna ne porte que son prénom d’une beauté immatérielle, mais le récit porte la monotonie d’un soir d’hiver où la cheminée ne flamberait qu’un microcosme de passion mouillé, gâché.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="COUV_morwenna.indd" class="alignleft size-medium wp-image-1015" data-mce-src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/livre-morwenna-205x300.jpg?w=205" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/livre-morwenna-205x300.jpg" height="300" src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/livre-morwenna-205x300.jpg?w=205" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="205" /><span style="font-family: inherit;">Pourtant, ce livre s’esquissa sur une expérience nouvelle pour moi, je n’ai pas aimé le personnage principal, fait qui ne m’arrive pour ainsi dire jamais. J’ai été confrontée à cette adolescente en tourment, en reconstruction, rebelle et intelligente peut-être, mais gueularde, jugeant ses proches, insupportable, narcissique. En bref, une personne à qui je donnerais allégrement une baffe si je la croisais dans une rue. Une Alice des pays des merveilles au regard colérique, aux croyances fantasmagoriques, aux principes naïfs ; mélange de rien et de tout basé sur un produit qu’il faudrait terminer. On peut adorer détester un personnage de papier, cela signifierait que le but était recherché, que l’être fictif était construit, détenait une personnalité propre à laquelle non seulement le lecteur peut s’identifier mais aussi le rejeter comme s’il était vivant, qu’il vibrait dans notre intérieur personnel. Morwenna possède cette allure de néant, une Bella Swan incapable de nous transmettre sa passion pour la lecture. Jamais elle ne fait mention dans son journal d’explication concernant sa survie grâce aux livres, son refuge, on le sent, se fabrique à partir de ces phrases qu’elle ingurgite chaque jour, en proie aux brimades de ses camarades, d’un trouble passé, d’une mère et de tantes terribles, d’un père qu’elle n’avait jamais vu avant l’accident. Pas un mot sur ce qui la fait vivre, alors, nous, lecteurs, chutons sur un macadam récalcitrant à partager ses secrets. L’autrice tenait le bon bout pourtant, un livre parlant de livre, l’histoire aurait pu être passionnante. Les lecteurs se cogneront néanmoins à une intrigue pataugeant dans l’ennui profond, la lassitude extrême, une traduction bégayante ne rendant pas hommage à ce qu’aurait dû être une large bibliothèque magique.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je ne sais pourquoi je l’ai lu jusqu’au bout, sûrement car l’espoir brillait d’une fin à la hauteur de ces passages forcés, de cette artificialité à chaque phrase du carnet. L’enfant raconte ses peines… elle raconte plutôt ses critiques vis-à-vis de ce monde, de son internat qui, sourire à mes lippes, me rappelait vaguement ce pensionnat dans La petite princesse. Peut-être alors que les influences, les références, naturellement se distillent au sein de l’univers de Joe Walton qui chatoient après la couverture refermée. C’est l’un des rares points positifs car des manquements, des fragments pullulent. Le livre est, par ailleurs, vendu dans la section fantastique, car, après les livres viennent les fées, qui elles aussi, ne sont pas du tout exploitées, tout juste si elles ont le temps d’être expliquées. Elles sont là, choses hideuses ou esthétiques, petites créatures adorables, mystérieuses juchées au bord des branches, sauvages, invisibles à ceux qui ne croient pas, l’allusion à Peter Pan est féroce sur ce point-là. La magie ensuite se faufile doucement entre les lignes, Morwenna l’utilise pour ses besoins personnels, pour sa protection contre cette mère vengeresse, reine noire clichée suprême. Mais le flou subsiste, le vécu ombrageux de la gosse persiste, l’écrivaine ne nous narre rien qu’une vie quotidienne jonchée de romans SF et de fantasy, de cours et d’examens, quelques fois des départs en vacances. Les thèmes abordés sont expédiés bon gré mal gré d’un coup de pied. Alors que ce roman pourrait être passionnant, les liens entre la mère que l’on ne voit jamais et sa fille, les liens père fille, le lynchage à l’école, la passion des livres qui ouvre la voie à une possibilité extrême se soufflent dans un mouchoir. Bâclé voilà le mot que je cherchais.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Morwenna est une histoire morne qui ne m’a pas accaparée, j’en laisse tout de même une trace avec cette chronique, et, bien qu’il soit fade, dénué de passion (quand on parle de livres on se doit de transmettre le maximum possible) j’aurai voulu l’aimer comme d’autre l’ont aimé. Toutefois cette désagréable impression, ténue, vicieuse, serpent aux fourrés de ma colère, me fait avouer, à demi coupable, que l’auteur aurait pu faire mieux, beaucoup mieux, elle tenait les idées riches en sens, ces idées émotions précieuses à la préservation d’un roman, les livres, la magie, les fées, cette jeune fille perdue, désabusée, méfiante envers cet environnement nouveau dont elle n’arrive pas à s’adapter promettait quelques tensions, quelques larmes, quelques rires jetés à la trappe par le désir de l’artiste.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-91857470644768271082017-05-13T19:00:00.000+02:002017-05-13T19:00:51.542+02:00L'alliance des trois (Autre monde)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1pZa3s-fIsg8dgkP7HS-9WBCXlAwtYzE3qDUfm37LfWJVKYLHSYTTB4d-zEe1SHPs2mAbAJ2t9bT34_n9e-EiWXtMO_L8braeFmTootd8fSE1NI4wf95hy6LCv653c8eaJJuttjGh45g/s1600/5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1pZa3s-fIsg8dgkP7HS-9WBCXlAwtYzE3qDUfm37LfWJVKYLHSYTTB4d-zEe1SHPs2mAbAJ2t9bT34_n9e-EiWXtMO_L8braeFmTootd8fSE1NI4wf95hy6LCv653c8eaJJuttjGh45g/s1600/5.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Par la talentueuse Lemon June et ses vidéos exceptionnelles j’ai encore une fois été happée, curieuse de nature, il fallut bien que je m’accapare le premier tome d’Autre Monde, saga young adult écrit par Maxime Chattam. Le drame se balance au bout de sa corde de nœud serrés, je n’ai pas aimé malheureusement, douloureusement même quand une booktubeuse en parle si bien c’est l’envie de ressentir la même passion pour ce roman. Le charme s’éteint par un style sans plume, par des défauts et incohérences, des facilités scénaristiques qui n’ont pas eu l’éloge de m’embarquer, de m’enlever naturellement pour que, spectatrice actrice je survole cet univers façonné de mille pièce brillantes par l’écrivain. Une saveur amère, pérenne sur mes papilles concernant ce pilot de saga d’aventure, d’imaginaire me laisse un sentiment rébarbatif, de lassitude.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="816BIlaB45L" class="alignleft size-medium wp-image-982" data-mce-src="https://i0.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/816BIlaB45L-185x300.jpg?w=185" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/816BIlaB45L-185x300.jpg" height="300" src="https://i0.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/816BIlaB45L-185x300.jpg?w=185" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="185" /><span style="font-family: inherit;">On le sait, je suis de celle impérieuse, sélective, dure, tranchante, dévote, élitiste, examinant les plumes que créent la littérature, c’est l’enchanteur don des centaines d’écrivains s’étalant sur les tables d’honneur des librairies que j’admire, qui me transportent. Lire des classiques pour aiguiser ce goût des récits fabuleux possède cette face obscure quand il s’agit des romans de jeunesse. Que j’ai mal ! Que je souffre ! Lorsque je découvre avec horreur un style à l’américaine, recette de cuisine qui vend, qui profite aux éditeurs pour faire de l’argent. Une histoire ne doit pas raconter qu’une histoire. Ainsi, dans l’autre monde de Chattam, les répétitions, les verbes êtres, sans poésie quand l’univers le demanderait offre une aura pâle de ce qu’aurait pu ressembler le bouquin. C’est dynamique certes, mouvant tels les sables aux grains d’or sur une plage de mer turquoise, on se prend au jeu pour un temps, le temps de remarquer avec effarement une plume qui gâche, qui déchire, qui barbouille de noir un monde imaginaire, dystopique intéressant. L’équilibre se floute dans un précipice. Plus que les descriptions d’action qui survolent rapidement la faune redevenue sauvage, un paysage à l’état brut, l’auteur ne nous laisse guère une pause pour s’approprier cette sphère mystérieuse, créatrice. Moi qui apprécie de détenir un moment pour mon intérieur psyché, illusion de ne pas consommer ces objets que je chérie, j’ai été gâtée par le désir narcissique de l’écrivain (je ne mens pas, dans une des interviews il disait explicitement qu’il écrivait pour lui et non pour son lectorat).</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Quand on se lance à cœur ouvert, le myocarde exposé sur sa feuille blanche, on se lance dans un marathon, les idées surgissent, gravées sur un carnet secret avant de poser les mots alignés pour créer. Le message ici se revêt d’importance, en plein champ de notre société puisque la télévision rugit ses menaces, ses imprécations sur l’environnement, l’écologie. J’ai souvent imaginé un monde sans homme où la nature déesse reprendrait ses droits sur cette maltraitance qu’on lui impose tous les jours (je verse une larme pour la forêt Amazonienne, pour les dauphins péchés, massacrés par les japonais). Maxime, lui, l’a écrit, nous exhibe un univers en pleine mutation où les enfants seraient les héritiers d’une seconde chance. C’est utopiste, l’idée de base était bien trouvée, le développement est mal formé. Il exploite son monde comme un marchand, un PDG d’une grande entreprise, sans fioritures mais sans but, sans parti pris, il écrit simplement pour raconter une histoire, sans y mettre une forme poétique qui aurait méritée d’exister. Moi, lectrice grognonne j’aurai souhaité qu’il ouvre la voie des possibles avec des descriptions fabuleuses de cette flore qui pousse, qui grimpe, qui resplendit sous le soleil renaissant. Les maladresses sont nombreuses, il marche sur la pente de la jeunesse perdue, ivre de récits sans leçon. Les clichés sont présents aussi. Les adolescents, les héros ne se démarquent pas d’autre héros d’autres séries young adult ; ils se mélangent à la mélasse nauséabonde que l’on propose aux enfants. Matt apprend à tuer pour se défendre mais cela devient lassant, moins plaisant quand l’auteur n’arrête pas de nous rabâcher sa culpabilité d’une unique manière, des mêmes mots qui traînent sur les pages, désabusés. Le véritable problème de ce récit, c’est son immaturité pour le publique adulte, cette étrange sensation de fausseté, de lourdeur. Le naturel bannit de cette société.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Les personnages font vivre l’aventure, c’est Stephen King qui l’a dit ! Cependant dans l’alliance des trois il y a ce sentiment persistant, narquois, mesquin qui s’enroule autour du cou jusqu’à étouffer tendrement cette valeur que le bouquin pourrait avoir. Les scènes sont déjà vues, le combat contre le bien et le mal également. Je rêvais de multitudes de clins d’œil à Peter Pan, seul le nom est repris pour désigner ces enfants en quête d’une nouvelle existence. Je rêvais d’un ouvrage original, fier de sa prestance, de ce qu’il a à dire, à exprimer mais même ça je ne l’ai possédé. Je l’ai lu jusqu’à la lie avec regret et désappointement mêlés. Pour le plaisir certainement, pour passer un quart d’heure de sourire exactement, pour réfléchir sur notre condition et ce que l’on fait à notre planète adorée non.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-3878784051478376642017-05-13T18:57:00.000+02:002017-08-04T11:37:03.656+02:00Une fille comme les autres<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsSSz1Lv09XtWdrR9iTsCWp9AclRDpJHduIk36Skfyi-DTd6jLWTUmjGdzqrvPySdJ9xhPvcigO-rqYiYfTyBarTTl9QH79v9HzhJsmV9g_At2EhaV2j4VJTuN97K7NoB6U1p8ljObaZc/s1600/4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsSSz1Lv09XtWdrR9iTsCWp9AclRDpJHduIk36Skfyi-DTd6jLWTUmjGdzqrvPySdJ9xhPvcigO-rqYiYfTyBarTTl9QH79v9HzhJsmV9g_At2EhaV2j4VJTuN97K7NoB6U1p8ljObaZc/s1600/4.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Il est l’un des romans qui m’aura épouvanté, pages après pages, l’horreur se faufilait, vagabondant narquoisement dans mon cœur fou chamarrant une litanie d’angoisse pour cette fille comme les autres, ce titre est trompeur, cette fille c’est une innocente, une victime chutant dans une grotte peuplée de monstres. Or les monstres peuvent être, quelques fois, une métaphore de notre intériorité, les monstres n’existent pas… Ce sont les hommes, cette part sombre en leur âme tourmentée. L’excuse ne s’aventure pas sur mes lèvres, ni sur mon esprit, lectrice affamée adorant analyser les pires personnages valsant sur le sol enténébré d’une histoire, ici j’ai haï cette tante, cette femme de rien engeance même du démon élevant trois enfants, trois garçons qui, à leur tour deviendront immondes.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="CVT_Une-fille-comme-les-autres_8172" class="alignleft size-medium wp-image-948" data-mce-src="https://i1.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/CVT_Une-fille-comme-les-autres_8172-182x300.gif?w=182" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/CVT_Une-fille-comme-les-autres_8172-182x300.gif" height="300" src="https://i1.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/CVT_Une-fille-comme-les-autres_8172-182x300.gif?w=182" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="182" /><span style="font-family: inherit;">Tout se passe dans le regard d’un petit garçon, témoin, voisin de la maison d’à côté, sage choix de proposer un personnage âgé d’une dizaine d’année pour expliciter l’indicible. Nous le savons tous, entre bien et mal, les chérubins ne choisissent pas, diamant brut, agneaux blancs obéissant aux figures adultes, ils sont ces êtres chers à l’avenir mais, immatures, capricieux, corruptibles ils ne réfléchissent pas, ils ressentent les choses. Ainsi ce petit garçon dont j’ai oublié le nom (parce que vous allez voir, il est loin d’être parfait, et j’ai été un peu dégouté par son comportement) rencontre cette charmante fillette dont il tombera amoureux. L’on sent, dès les premières pages que l’horreur chantera en crescendo ; ce roman narre la perversion humaine dans sa splendeur la plus profonde, la plus glauque. Par des détails insignifiants, vicieusement l’émotion creuse un tombeau dans notre âme de lecteur, les question influent le cerveau, appuient drastiquement, et l’envie alors se déchaîne, celle de tourner les pages pour savoir, pour comprendre. De lecteur la métamorphose se constitue voyeuse. Le garçon devient complice, on l’excuserait en cherchant des circonstances atténuantes : méchante, ironique je dirai qu’il n’avait que sa bêtise et son besoin d’être aimé par ces hères du village isolé. Tandis que notre Meg agonise, lui assiste et désire.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La gentillesse n’est pas innée, moi, naïve personne aux croyances féériques, j’ai foi en l’humanité, en sa bonté ; il a anéanti cette duplicité, écrivain s’intéressant aux faits divers les plus barbares, est-ce un hommage pour cette juvénile personne qu’il a écrit, aligné ces phrases simples, sans fioritures, épurées, un style bafouant l’esthétique de la littérature. Il n’y a pas de plume seulement des faits dans un cerveau catastrophique. Le manichéisme s’efface au profit de descriptions amères, de passages, de scènes quotidiennes se révélant atroces. On ne sait plus, vers quel saint se tourner, quel est le pire dans toute cette glace immondice ? La boucle tourne, effrénée, paniquée, tranquille ronde où dansent les monstres, eux n’ont pas de jugement, eux n’ont pas de conscience, eux ne possèdent que ce souhait sadique de faire mal à cette poupée vivante mise à leur disposition par la folie féminine. Sade n’aurait pas mieux fait dans la conception d’un récit ! La cruauté n’a pas de limite, elle virevolte, silencieuse, relevant ses jupons de moire où la vermine se balance à ses jambes ridées. La tante donne la permission à ses garnements d’abuser d’une demoiselle, de son identité qu’elle perd, de sa dignité, de son statut d’objet à présent elle affronte l’adversité sans se plaindre, presque sans une perle nacrée glissant sur ses joues botticellienne. Admirative de cette force, émue à la fin, haïssant tous les personnages. Car aucun n’arrivera à sauver la jeune fille, aucun ne tentera quelques actions pour la sortir de son enfer, impuissant et coupable on assiste à l’apothéose, expirant de soulagement et de désespoir.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Loin d’une lecture loisir on pourrait penser que ce thriller n’offrirait qu’une sorte de plaisir inavouable, mais celui-ci sort du lot malgré son manque de poésie (il n’y en a pas besoin, certes, dans ce genre de bouquin), on réfléchit à ce statut mystérieux d’un témoin, quand on se trouve confronter à ce genre de situation, que l’on participe, que l’on se repentit, puisse-t-on être pardonné par la justice. Cependant dans le cas d’un meurtre, de la torture, de la séquestration que doit-on faire ? Le final s’exaspère d’un comportement idiot de la part du narrateur tout au long du récit, plus qu’un témoin, il est également coupable et les lecteurs avec. Ce thriller réveille la catharsis qui est en nous, long serpent guettant dans les fourrés de notre propre sadisme. Les pensées s’accrochent, se cognent contre notre psyché : lire cet ouvrage c’est se dire à demi-mot, chuchoté dans la forêt noire de notre silence que l’on ne vivra jamais les malheurs de Meg, que l’on se plaint de petits problèmes alors que d’autre agonisent dans une cave, dans une famille où les enfants sont battus quotidiennement.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Haletante, mal à l’aise, j’ai poursuivi, j’ai sauté des pages pour y revenir, pour me préparer psychologiquement. La torture tonne, hurle entre les parois de la maison d’à côté, entité cadavérique où se passent l’innommable dans une famille américaine décadente, et ce garçon d’en face qui participe, qui regarde, qui se moque même ! Les âmes sensibles seront priées de s’abstenir.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-78893592829138305722017-05-13T18:53:00.000+02:002017-05-13T18:53:27.634+02:00Du bonheur d'être lecteur<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKaLyK3o4Tbpff0JjEp1qqijkcAM_FAYZDIm9PSJRKqqX2Ou6k_BjLcJKNalExV0_gideaT-Dn94OBfvqZSw8citOeWUWk00wd-pJMQYnO-4UBiRePhjNJdUYALefm8kFzJTSzSMMOFo0/s1600/3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKaLyK3o4Tbpff0JjEp1qqijkcAM_FAYZDIm9PSJRKqqX2Ou6k_BjLcJKNalExV0_gideaT-Dn94OBfvqZSw8citOeWUWk00wd-pJMQYnO-4UBiRePhjNJdUYALefm8kFzJTSzSMMOFo0/s1600/3.png" /></a></div>
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<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Non chaque mot était entouré d'un halo plus ou moins puissant, celui de l'image mentale qu'il enfantait dans son esprit. Ce mot ténu, par exemple, tremblait comme une patte d'oiseau dans la neige. Le mot chambre évoquait un lieu secret replié derrière les rideaux. Le mot amour s'arrondissait autour de vous mais il y avait quelque chose de coupant dans sa douceur, sa confiture enrobait une amertume qui vous fendait la lèvre.</div>
</blockquote>
<div style="color: #3d596d; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; margin-bottom: 24px;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Quand on pense lecture, on pense divertissement, pas le temps, ennui, cet ennui de lire des mots alignés formant des phrases, des paragraphes racontant une histoire. Aujourd’hui le cinéma remplace ces ouvrages de pages, d’images sur un écran facilité de l’imagination. Pourtant la lecture est riche, apporte, rempli un vide, crée un espace pour ce lecteur ivre de ces univers qu’il imagine lui-même. De paysages décrits il fabriquera son monde propre et, lorsqu’il en discutera avec ses camarades il se confrontera à d’autre point de vu, à d’autre personnalité. Il existe un bonheur, le bonheur d’être lecteur. Assise dans son lit, dans les transports, attendant dans une salle d’attente pour affronter mont soucis, stoïque, rêveur, la lecture rassure, apaise bien que l’on se fonde dans des romans aux sombres personnages, aux moments malsains déclenchant un torrent émotionnel dans le cœur, le corps tout entier est possédé par ces mots qui pénètrent. Je suis heureuse d’avoir découvert dans ma jeunesse ce trésor que la lecture. En un sens c’est ce qui m’a sauvé la vie, c’est ce qui m’a retenu la tête hors de l’eau pendant ces années ténèbres. Lire c’est découvrir, penser, s’améliorer, se battre, lire c’est vaincre des bizarreries, tombée amoureuse d’ovnis, de pleurer pour ces destins traumatiques, rire quand l’auteur de sa plume acérée explique sa vision du monde. Lire c’est se sentir moins seule sans se sentir jugée, c’est se nourrir de spiritualité, c’est s’inspirer pour façonner aussi ses propres rêves, ce songe que j’entretiens toutes les aurores, toutes les aubes : écrire pour partager, pour raconter, pour s’exprimer. Lire n’est pas une obligation, lire est une bénédiction.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le premier remède de la lecture consiste de se créer sa bulle, à partir de sa bulle de la construire de toutes ces lectures et ces expériences imaginaire. Car l’imaginaire est l’un des plus beaux attributs de l’homme ; là pour évacuer les tracas, pour encourager à vivre, pour voir le monde plus beau qu’il ne l’est réellement. Quand la réalité prend une place immonde au cœur qui chamarre, on se retourne vers cet univers propre, ces pensées dévoilant des images, des dialogues, des souvenirs fictifs, des personnages gesticulant, habillés d’une enveloppe plaisante. On devient Dieu bienfaisant ou malfaisant pour ces êtres de mots, ce que l’on ne peut contrôler dans notre société on le contrôle dans notre tête. Est-ce un vice que de s’enfuir hors d’une réalité insoutenable, pour reprendre de l’espoir, pour s’encourager à poursuivre. Certains genres de livres existent pour donner des sensations de bonheur que je ressens. Je me souviens de cette trilogie de Katherine Pancol, les <strong>Yeux Jaunes du Crocodile</strong> que j’avais adoré à l’époque. Lu à cette période trouble où le malheur cognait de toutes ses forces contre la porte de ma vie, j’ai dévoré ces trois tomes où j’ai admiré cette femme qui n’avait aucune confiance en elle, mais qui survit, qui donne tout l’amour qu’elle possède pour ses enfants. Mère et femme, sœur et brave, ce livre c’était une révélation, des personnages touchants dans leur humanité et leur défaut, dans leur rêve épuisés, égarés par une enfance ou un passé ténébreux. Des actions d’une vie, il vivait entre mes mains, et mon imagination se soulevait à ces images, ces scènes que je formais, paysages parisiens, appartement mitoyens, Joséphine se fatiguait tout comme je me fatiguais. Une rencontre, une amie, et les émotions flottaient dans mon cœur. Impossible de lâcher les trois volumes, impossible de faire une pause dans cette chronique d’existences multiples. <strong>Peter Pan</strong> aussi est l’exemple même de l’imagination qu’apporte la littérature, de ce monde enchanté, de ce Neverland connu du monde entier, retransformé mainte fois par nombres de cinéastes, d’écrivains, de musiciens, de peintres. Ce petit garçon nous rappelle notre enfance, des délices de lectures que l’on n’oubliera jamais, forgeant notre psyché contre les dérives multiples que peuvent attaquer nos inquiétudes. Les contes enfin, Grimm, Perrault… Andersen et sa Petite Sirène. <strong>Barbe Bleue</strong> esquisse une place au fer rouge dans mon cœur quand je demandais à ma mère de me raconter une millième fois son histoire.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">En plus de cette capacité que je possède grâce à la lecture, l’empathie s’ajoute puissamment ; j’ai tendance, quelques fois, à considérer ce don comme une malédiction. Société individualiste, narcissique où le peuple ne s’intéresse qu’à soi-même, où les gens aident sans vraiment aider (j’exagère mais c’est ce que je ressens parfois, une agression de l’extérieur) ; lire permet de se confronter à des milliers de personnages, de caractères différents. Farandoles d’êtres de papier valsant sur un sol ténébreux, femmes, hommes, enfants, adolescents nagent dans des aventures, dans des vies absoutes de bonheur. De les voir vivre dans un malheur, de les voir s’acharner par leur idéal, cela donne du courage. Lecteur on comprend, on entre dans notre base de données tous les éléments à cette personnalité tandis que, dans la réalité, quand on affronte, quand on discute, quand on observe nos camarades on est mieux à même de les comprendre. La lecture nous rend moins égoïste.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">J’ai commencé à lire et, depuis, je n’ai plus lâché ces pages qui me rassuraient, totem, bijoux, les histoires semblent merveilleuses à mon regard. Je n’ai pas vécu qu’une vie, j’en ai inventé plusieurs toujours dans mes agates une invitation au voyage. Je constate que je suis également devenue plus intransigeante, mes goûts se faufilant, plus forts, plus aboutis, mon esprit critique aguerri, drastique. J’ai commencé à lire et ce fut ma première passion. L’action se rend invisible aux yeux des autres, mais nous savons que plonger dans un univers, dans un temple partagé à plus de valeur qu’un caviar sur une table baignée de luxe. La nourriture spirituelle n’a d’égale qu’elle-même. J’ai voulu écrire ensuite, ces romans que je dévorais sur le canapé m’ont ouvert un sillon vers l’écriture. Si d’autre avait réussi à publier ces pages alors pourquoi pas moi ? Ecrire fut ma seconde passion, celle que je chéri, celle avec qui je suis en conflit, pression que je me porte quand je constate (là maintenant c’est le cas) que le style ne me plait pas, qu’il n’est pas vecteur d’émotion. Car lire c’est éprouver, c’est ressentir, les livres sont des créateurs de sensation pour personnes gourmandes. Pouvoir créer, insuffler de la vie dans une fiction irréelle… magie talentueuse, fascination d’une jeune fille émerveillée par ce que les admirés produisent. Lire rime pour moi avec la création, avec l’action d’inventer, d’innover, de devenir magicien ou sorcière ou dragon ou ange, lire c’est la première étape qui amène à l’écriture, lire c’est se renforcer, c’est développer son style, trouver des idées, s’inspirer. C’est transmettre notre vision du monde sur une page blanche se remplissant et se démultipliant.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">J’ai cette fâcheuse manie à me poser de terribles questions, toute la journée, toute la nuit quand mon cerveau n’arrive à se reposer. Aujourd’hui les questions sur l’amour griffent ma paroi rocheuse, ma caverne de tortue géante se fissure par cette tragédie, cette croyance absurde. J’ai besoin de réponses, j’ai besoin de me forger une opinion utile sur ce thème qui ne se lasse pas d’être exploité, femme dolente allongée délicatement sur son sofa de velours. L’amour semble ce titan d’acier combattant une mer déchaînée, cet océan de paix, de complicité, l’amour c’est ce qui fonctionne à deux, c’est construire à deux mains. Et quand la corde fragilisée se casse, se rompt, on se retourne vers les livres. Pas n’importe lesquels, cette fois ci on cible nos lectures pour dégoter une réponse, les larmes taris sur le visage se cachent lorsque, enfin, la réponse jaillit, révélation éprouvée par ces romans teintés d’éternité. J’ai choisi ma PAL du mois et elle sera consacrée à cette quête jamais résolue pleinement, à cette recherche de l’or sur l’amour et la rupture. <strong>Un bonheur parfais, Bubble Gum, Martin Eden, L’amant de Lady Chaterley, Le diable au corps, Parfaite</strong>…</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Même si seule, éloignée, même si isolée, un livre consolera toujours, ami objet magique il rassurera, énervera aussi peut-être mais ne laissera pas indifférent (à des exceptions dont je n’ose pas parler). C’est un remède qui vainc l’anxiété c’est prouvé, c’est une peluche contre le stress. Lire avant un examen par exemple, lire pour oublier les tracas démesurés, les peines que ce battant chiant peut concevoir quand il expérimente la vie ; on s’oublie pour mieux se replonger dans son intérieur, dans sa psyché chamboulée. Les personnages sont des avatars de nous même quand on se projette délicieusement dans les lignes vibrantes d’existences particulières. Mais avant tout lire permet d’augmenter un minimum sa confiance en soit, par ces personnages mêmes qui nous font rêver, par ces pavés de lumières qui s’exhibent du haut de nos étagères bourrées à craquer, on se transporte dans une période tantôt antique, tantôt contemporaine pour découvrir un autre univers. La solitude disparait, honteuse, timide dans une forêt de vapeur. La routine est une source de frayeur et se noyer dans d’autres mondes permet un moment de chaleur. La lecture procure la confiance minime quand on décide de parcourir pendant un mois un bloc de mille pages, milles pages d’extases ; dans notre société de consommation où la rapidité reine se corrompt avec la tranquillité d’une lenteur, lire un livre pendant des semaines c’est égal à une prouesse. Lire nous réapprend à prendre notre temps.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Ma première passion je la chérie, et j’aurai aimé lui rendre hommage en écrivant quelque chose de plus persuasif, ça n’a pas de mot, c’est au-delà, j’ai quand même essayé de rendre explicite des sentiments implicites, cet amour suprême que j’éprouve quand je tiens un livre dans mes paumes. Ces objets m’accompagnent tous les jours, à tous événements de ma minuscule destinée, dans mon sac les pages défigurées, ils vivent en étant touchés, manipulés, ils vivent quand je souligne les phrases qui me chagrinent, qui me peinent, qui me font réfléchir. Chaque jour est illuminé par cette passion !</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-78963121598568945922017-05-13T18:47:00.002+02:002017-05-13T18:49:58.248+02:00# Mars - C'est le premier, je balance tout<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQzxhxPLnqu9TjTG4mEO0XeIDVOZuarlDvdcpIywMnQZpqV34DIJYaaOAOfwRU698EdbNNLCWqxNBR0OZVxj36LHWuOusCF5YvNHOrAODmtTjpDYNYuk5uJHPufNRiQ3D0olhdU-gGny4/s1600/2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQzxhxPLnqu9TjTG4mEO0XeIDVOZuarlDvdcpIywMnQZpqV34DIJYaaOAOfwRU698EdbNNLCWqxNBR0OZVxj36LHWuOusCF5YvNHOrAODmtTjpDYNYuk5uJHPufNRiQ3D0olhdU-gGny4/s1600/2.png" /></a></div>
<strong><span style="font-family: inherit;"><br /></span></strong>
<strong><span style="font-family: inherit;">Mois de mars à la vitesse grand V, je ne l'ai pas vu passer et les examens approchent sur leur talon de misère, stress, angoisse, inquiétude mais aussi excitation, licence terminée et le master pour l'année prochaine. Une nouvelle étape, un nouveau départ, un métier qui se prépare. Alors je m'apaise par des lectures quotidiennes, les pages se tournent dans les transports, assise près de la fenêtre ou du couloir, des pages de bonheur, de confusion, de reproche mais toujours les mots apportent quelque chose, un trésor pour l'esprit.</span></strong></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOzJa_1ZnPf2ByV9_h9ct8yzHTtFefXeVYFmj0D-imVT5vi-VLSLE8K8-F4FQzHoaRDoz4TnhN1_0hllKerhHTkjhyphenhyphennyyOsKJDvcoCnPtKEAJrlUSKiutj7YdKJgDufK9KZmEwwFnoICk/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOzJa_1ZnPf2ByV9_h9ct8yzHTtFefXeVYFmj0D-imVT5vi-VLSLE8K8-F4FQzHoaRDoz4TnhN1_0hllKerhHTkjhyphenhyphennyyOsKJDvcoCnPtKEAJrlUSKiutj7YdKJgDufK9KZmEwwFnoICk/s1600/frise+4.png" /></span></a></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit; font-size: small;"> </span></h1>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong style="font-family: inherit; font-size: xx-large;">☼ LE FLOP ET</strong><strong style="font-family: inherit; font-size: xx-large;"> LE TOP ☼</strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"> Ce mois-ci beaucoup de lectures sans pour autant avoir un coup de coeur, un livre marquant. Trois thriller, trois bouleversements en sachant en plus profond que je les oublierai dans quelques mois. Ainsi vient la question de la consommation livresque que j'aimerai développer dans des apartés. Le <strong>flop</strong> serait sans nul doute...</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="41Vl94ZpeOL._SX307_BO1204203200_" class=" size-thumbnail wp-image-858 alignleft" data-mce-src="https://i1.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/41Vl94ZpeOL._SX307_BO1204203200_-150x150.jpg?w=93" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/41Vl94ZpeOL._SX307_BO1204203200_-150x150.jpg" height="150" src="https://i1.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/41Vl94ZpeOL._SX307_BO1204203200_-150x150.jpg?w=93" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="93" /><span style="font-family: inherit;"> Le premier tome de Maxime Chattam (vous aurez bientôt la chronique sur le blog, en ce moment je procrastine un peu énormément), <strong>l'alliance des trois</strong>. J'en avais entendu du bien, des éloges à tire larigot dans des vidéos, celle de Lemon June. J'ai voulu tenté, surtout que la couverture m'intriguait. J'ai aimé les idées, mais non le style et ni les personnages. Creux, pâles, lisses, il semble que les clichés saccadent le livre. La littérature young adult n'est définitivement plus pour moi, je n'y trouve plus mon compte. Des répétitions, des verbes être, des banalités, des scènes qui ne sonnent pas naturelles, je l'ai lu jusqu'au bout car, malgré ses défauts il présente quelques mystère nous incitant à lire la suite, à savoir, à comprendre. Je lirai certainement les autres par curiosité plus que par réelle envie et amour.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="1507-1" class="alignleft size-thumbnail wp-image-872" data-mce-src="https://i0.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/1507-1-150x150.jpg?w=92" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/1507-1-150x150.jpg" height="150" src="https://i0.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/04/1507-1-150x150.jpg?w=92" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="92" /></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le top serait accordé à ce thriller, cette histoire intra familiale dévastatrice au coeur cruel. On dissèque, on écartèle la membrane, le cadavre passif de cette jeune noyée, pas de meurtre, un suicide, un mal être, des souffles éreintant aux organes vitaux. La pression que les parents construisent quand ils désignent leur proie tandis que la gosse ne peut dire le néant, la destruction qui se déroule en son intérieur silencieux. <strong><a data-mce-href="http://musae.rpdiv.com/?p=847" href="http://musae.rpdiv.com/?p=847" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Tout ce qu'on ne s'est jamais dit</a></strong> aborde avec talent, une froideur sadique sur la famille américaine, dénonce le rêve américain, explose sa société de bien pensant, de discrimination. Les éléments forment un tout, corolle de fleur autour de cette charogne anéantie par une famille et une société hypocrite. Les parents coupables, il pose des questions dérangeants auxquelles on aimerait tous oublié ou craché plutôt que d'affronter.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0fcB5ZS9fLVkIugs8G-gpmTk9Li0vTLewtbCi_K3b5_UqMuzmNwND1tvPJC4lainztmb7mNbQ7EW7p1__KDw0JFx8nC8tdRmmUikvP1wggZIUJrq7yn74uGfWucSGIFShPoy9A58HF8M/s1600/frise+6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0fcB5ZS9fLVkIugs8G-gpmTk9Li0vTLewtbCi_K3b5_UqMuzmNwND1tvPJC4lainztmb7mNbQ7EW7p1__KDw0JFx8nC8tdRmmUikvP1wggZIUJrq7yn74uGfWucSGIFShPoy9A58HF8M/s1600/frise+6.png" /></a></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><br /></span></strong></h1>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">J'écume les blogs littéraires quand j'en ai le temps, malheureusement ce n'est plus aussi évident depuis que mes examens approchent au galop, un galop inquiétant, angoissant et des pensées négatives chevauchant mon esprit. Je trouve plaisir à m'enfuir loin des tracas lorsque je lis les articles de mes camarades blogueurs, toujours un réconfort psychologique (on ne dirait pas comme ça mais c'est vraiment un baume au coeur quelques fois). Cette fois-ci on s'en va pour un gros coup de coeur bloguesque !</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><a data-mce-href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/" href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Histoires Vermoules</a> est tenu par une fille au talent prodigieux, celui de tenter par tous les articles qu'elle écrit. Son avis m'est cher car elle explore les livres qu'elle lit avec passion et délicatesse. Mon avis n'est pas objectif aussi, on possède les mêmes goûts littéraires et nous avons les même critiques à faire quand il s'agit de personnages trop clichés. Grâce à elle j'ai envie de lire <a data-mce-href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/2017/03/26/la-sagesse-dans-le-sang-flannery-oconnor/" href="https://histoiresvermoulues.wordpress.com/2017/03/26/la-sagesse-dans-le-sang-flannery-oconnor/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">La sagesse dans le sang</a> que je ne connaissais nullement mais qui m'attire irrémédiablement.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOzJa_1ZnPf2ByV9_h9ct8yzHTtFefXeVYFmj0D-imVT5vi-VLSLE8K8-F4FQzHoaRDoz4TnhN1_0hllKerhHTkjhyphenhyphennyyOsKJDvcoCnPtKEAJrlUSKiutj7YdKJgDufK9KZmEwwFnoICk/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOzJa_1ZnPf2ByV9_h9ct8yzHTtFefXeVYFmj0D-imVT5vi-VLSLE8K8-F4FQzHoaRDoz4TnhN1_0hllKerhHTkjhyphenhyphennyyOsKJDvcoCnPtKEAJrlUSKiutj7YdKJgDufK9KZmEwwFnoICk/s1600/frise+4.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px;">
</div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES WEB ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"> Je souhaitais m'investir dans le yoga, mon corps ne souffre pas le sport, au bowling c'est mon corps qui réagit en dehors de moi même, bref j'ai un problème avec cette enveloppe que j'ai parfois mal à adopter. En facilité je suis partie du principe que si je ne faisais pas de sport autant réduire drastiquement mes quantités de nourriture ce qui ne me dérange absolument pas. J'ai quand même fait la rencontre d'un blog passionnant, parlant yoga, conseil et donne surtout l'envie de s'y mettre ! <a data-mce-href="http://3heures48minutes.com/" href="http://3heures48minutes.com/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">3 heures 48 minutes</a>, donne une atmosphère épurée, bonne à respirer, des conseils et des astuces pour découvrir ce sport spirituel. Amatrice de nu dans l'art (les toiles de Bouguereau ou d'Ingres me font frémir de frisson et d'émotion) je ne peux m'empêcher de glisser timidement ce lien où des toiles et des articles sont présentés : <a data-mce-href="https://blognuart.wordpress.com/" href="https://blognuart.wordpress.com/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Le nu dans l'art</a> est un blog que j'écume avec plaisir pour me repaître de beauté et d'esthétique.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0fcB5ZS9fLVkIugs8G-gpmTk9Li0vTLewtbCi_K3b5_UqMuzmNwND1tvPJC4lainztmb7mNbQ7EW7p1__KDw0JFx8nC8tdRmmUikvP1wggZIUJrq7yn74uGfWucSGIFShPoy9A58HF8M/s1600/frise+6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0fcB5ZS9fLVkIugs8G-gpmTk9Li0vTLewtbCi_K3b5_UqMuzmNwND1tvPJC4lainztmb7mNbQ7EW7p1__KDw0JFx8nC8tdRmmUikvP1wggZIUJrq7yn74uGfWucSGIFShPoy9A58HF8M/s1600/frise+6.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px;">
</div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ L’INTROSPECTION ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Tel Camus, j'ai pris l'habitude de noter chaque jour pensée, actions, émotions dans un moleskine orangé. Le bullet journal me plaisait, j'en ai fais ma propre version. Sorte de journal intime, je grave les moments clés d'une existence, grain de poussière sur la planète. Après tout qui sommes-nous ? Puis youtube que je n'ai pas abandonné mais dont je n'ai fais aucune vidéo, peut-être est-ce la peur de bégayer, une hésitation qui en entraîne une autre, des maladresses, le début, la progression que je ne vois pas encore. Et le dessin, ces traits qui forme des corps, des nus, des visages, des dos, des aquarelles, des peintures acryliques qui s'élancent dans la violence. J'ai des choses à dire, des choses à raconter, des tabous à exploser. J'aimerai donner du sens à mon passé, m'avouer que je n'étais ni un monstre, ni une mauvaise personne, que c'est tombé sur moi, roches gigantesque sur une tête miraculeusement sauvée. Je veux continuer, mes passions me soutiennent, elles ne me jugent pas, elles sont là, présentes, me regardent bienveillant. Bientôt fin de ma licence, dans un mois plus le stage.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-86084655400429926642017-05-13T18:43:00.000+02:002017-08-04T11:39:05.273+02:00Tout ce qu'on ne s'est jamais dit<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT2_213o8dLw7FOgVdEsBxXcDtUKvSNzmjkVCRUojyDSXz64Lm2_SqKXmEI0eczGH-YNXKCwfQtq7Sg5UgSB9dHVmeK88cDkAals8WFW4A_X5BFgXclXR3gyoMl8AFFqNfFYmkiqrVtnk/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT2_213o8dLw7FOgVdEsBxXcDtUKvSNzmjkVCRUojyDSXz64Lm2_SqKXmEI0eczGH-YNXKCwfQtq7Sg5UgSB9dHVmeK88cDkAals8WFW4A_X5BFgXclXR3gyoMl8AFFqNfFYmkiqrVtnk/s1600/1.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La couverture soyeuse aux étoiles nébuleuses, à ce corps noyé sous la volupté m’a attiré ; ce livre je l’attendais, ayant lu quelques articles qui en parlait. Friande de thriller, j’ai été surprise de la qualité littéraire, elle a des choses à dire l’autrice, des sujets à exprimer, surtout une dissection froide, austère, à réaliser. Celle d’une famille où les parents ont gâché leur vie, puis les enfants pris dans les pattes velues de ces derniers, une enfant, celle du milieu, adolescente nubile, se cherchant, cette jeune fille en fleur, sera morte une nuit où les flots l’emporteront. Mais pourquoi un drame si grave pour arriver à se remettre en question quand il serait plus facile de s’écouter, de s’intéresser à la progéniture engendrée ? Cruelle, meurtrier même, le roman analyse l’inévitable en intra-muros, chaque famille possède ses secrets, ses faiblesses, ses failles. Aux parents de lire cette oppression pour permettre à leur môme de mieux grandir.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="Couverture-roman-Celeste-NG-Tout-Jamais-Dit" class="alignleft size-medium wp-image-850" data-mce-src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/Couverture-roman-Celeste-NG-Tout-Jamais-Dit-191x300.jpg?w=191" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/Couverture-roman-Celeste-NG-Tout-Jamais-Dit-191x300.jpg" height="300" src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/Couverture-roman-Celeste-NG-Tout-Jamais-Dit-191x300.jpg?w=191" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="191" /><span style="font-family: inherit;">Le style, visuel projette le lecteur dans la troublante ambiance, un grain de nostalgie, un élan de tristesse, des explications qui s’emboitent à chaque moment, chaque flash-back ; le passé et le présent intimement liés fabriquent des acrobaties arabesques. Chaque membre de cette famille pose leur voix, leur histoire, leur passé, leur doute, leur faiblesses, leur névrose surtout. On se construit grâce aux souvenirs, aux sensations, aux sentiments, quelques fois on détruit sans le vouloir. La découverte macabre de leur fille agonisante sert de leçon, de remise en question. Moment douloureux, il n’est pas question d’assassin ici, ou alors si mais dans la sphère privée. Ça coule, tendrement, dynamique abject quand chaque petit détail prend son importance dans la ronde d’un amour malsain, d’une affection tournée autour des parents seulement. On plonge dans l’abysse d’un suicide, médecin lecteur qui décortiquera les prouesses parentales, à détester ceux-là mais non à juger. La plume se renforce alors, simple, épurée, elle va à l’essentiel, un but à atteindre, un point A jusqu’au point B pour le grand final, la reconstruction peut-être. Dans certains romans il vaut mieux ne pas être abstrait, la poésie n’ayant pas sa place.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">L’abandon est l’un des maux, le commencement de ce mal être tonitruant chez Lydia, la mère voulant poursuivre ses études, à cause de ses enfants elle ne peut pas, décide de partir. Et les deux gamins dans l’histoire ? Et le père ? Non madame part car elle a désir de carrière. La petite se fixe la promesse de toujours obéir, de toujours dire oui si maman revient. Tristesse. Et maman revient en effet, retrouvée une nouvelle fois enceinte. Ironie. C’est alors que le conte commence, que Lydia devient l’objet et non plus un individu, l’objet où se projettent les souhaits de maman et de papa. La petite fille devient adolescente mais vide, un creux dans le ventre, une étincelle de néant dans le regard, dans l’attitude. Elle apprend à faire semblant, automate délicate sur le bord d’une falaise coupante, clouée de brillantes aiguilles de douleur. Les rêves des grands se répercutent sur les petits, c’est la dure loi de la jungle ou de cette sphère que l’on nomme famille. Les enfants n’ont pas le choix, possessions des géniteurs, souvent ils oublient que ces petits êtres sont doués d’intelligence, de sagesse, d’émotions, qu’un rien devient tempête. J’ai été émue, me barricadant dans mes propres souvenirs de ma non enfance. Les horreurs s’enroulent dans ces maisons aux vitres cachées. On n’en parle jamais, elle l’a fait : la maltraitance psychologique prend place sur le trône de la maladresse. De par les sujets qu’il arbore, le roman se métamorphose, à l’origine, un récit de loisir maintenant un texte émouvant critiquant la société américaine et ses familles « parfaites ».</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je dis thriller, je pense à action, aux rebondissements, aux révélations. De suspens on n’ose croire, on sait déjà, mais de ces détails on ne sait rien. Ici c’est le glas de la révolte, les ressentis émus de cette fratrie renforce le sentiment de perte, encore pire qu’une perte normale, elle semble le reflet d’un macrocosme, d’une société où le rêve s’élance, fort, malsain. Où les parents ont pouvoir de vie ou de mort. Ils ne le font pas exprès, ils tiennent à leur gamine. A leur façon. La troisième d’ailleurs, dort dans le grenier, fée manquant d’amour. C’est ce problème de la reproduction, de l’éducation, de ces petites choses aux dialogues meurtriers, à la pression que l’on met sur les épaules d’une âme en pleine construction, les fondations s’étiolent jusqu’à la pensée foudroyante d’une asphyxie et le saut de l’ange du haut de colline. Ce mythe américain, l’autrice le démonte, petit à petit, méticuleusement, patiemment, divinement, bulles noirâtres et discrètes. En moi, la flamme de la colère, le torrent de remerciement pour celle qui ose dire, déployer une intrigue sur l’intra-muros, sur ces choses qu’on ne dit pas mais que l’on ressent, qui détruise une jeunesse par les caprices de certains. Si le père est malheureux c’est à cause de la discrimination raciale, si la mère est malheureuse c’est à cause de sa condition de femme, si les enfants songent à partir c’est à cause de l’égoïsme immonde des parents. Bouleversée par un livre que je pensais inoffensif j’ai eu tords. Bien construit, vecteur de colère et de chamboulement, c’est un trésor d’obscurité.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-49174273342313638882017-05-13T18:40:00.000+02:002017-08-04T11:38:53.417+02:00Plateau<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqJs1XgWkQSxGLfqp3uJ78DRnObzhD_wtlICnenFz25tpWttegNIYeTQKTxFTlXgBeWJrS25WTZ7gFIbcKDub4faL5y6MbyOhGKHupUSoHmA87LSYySp6YdP-CesWY9bRZT8MUWQfra-s/s1600/3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqJs1XgWkQSxGLfqp3uJ78DRnObzhD_wtlICnenFz25tpWttegNIYeTQKTxFTlXgBeWJrS25WTZ7gFIbcKDub4faL5y6MbyOhGKHupUSoHmA87LSYySp6YdP-CesWY9bRZT8MUWQfra-s/s1600/3.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Cet endroit, on s'y jette avec dévotion. On s'y perd, aussi, guidé par l'instinct, quelque chose de sacré. Quand les voix se muent en mortelles suppliques et les chants en discours primitifs. Un endroit où se tenir debout, dans l'orgueilleuse posture de l'initié. Un endroit où le monde s'arrête chaque jour pour des armées d'êtres vivants incapables d'en imaginer un autre, et si quelque fou avait l'idée d'y bâtir une ville, il s'en trouverait toujours un pour sculpter sa propre folie dans le tronc d'un chêne centenaire, et remiser l'âme égarée dans la profondeur des enfers.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Dans le terrier du lapin je suis tombée, innocente personne vagabondant dans le relai en attendant le train, la gare offre toujours ce kiosque où journaux et romans se conjuguent, dialoguent. J’avais le choix entre L’ami idéale ou Plateau dont le résumé m’a subjugué. Tombant dans le territoire d’un paysage flamboyant d’ennui et de tensions psychologique, Plateau hurle, son titre explicite tranquillement l’ambiance de ce roman psychologique. Thriller où les personnages s’assemblent, se tourmentent, ils sont harmonie avec l’environnement isolé que l’auteur propose. Plongeons dans cette souffrance, cette pulsion de haine, ces échos de maladies mentales, ces ombres menaçantes mouvante entre les arbres et animaux domestiqués, pâles, fantomatiques. La terreur s’élance par les descriptions rappelant cette froideur, cette horreur de Jean-Baptiste Del Amo.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="plateau" class="alignleft size-medium wp-image-818" data-mce-src="https://i1.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/plateau-210x300.jpg?w=210" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/plateau-210x300.jpg" height="300" src="https://i1.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/plateau-210x300.jpg?w=210" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="210" /><span style="font-family: inherit;">Ce qui frappe en premier lieu, les personnages tonnent, gigantesques de douleurs. Il y a la jeune fille, Cory, qui échappe à la mort, à sa condition de femme objet abusée, emprisonnée par son mari torture. Il y a l’oncle et le neveu, l’un se complait dans sa condition, l’autre se sent enfermé et s’échappe par les classiques de la littérature. Dans sa caravane il invente son monde. Et pourtant il ne pourra jamais s’échapper de sa condition de paysan, il découvrira l’amour, gauche et maladroit. Je n’ai rien ressenti. Trop éloignée des émotions par un style parnasse. A vouloir du beau, de l’esthétisme censée sublimer la terre que foulent les pas des protagonistes on se recule, nous, lecteurs, dans une bulle de critique. C’est beau oui mais d’un lexique parfois trop complexe quand le lieu ne s’y prête pas. La psychologie, l’oppression qui se dégage du récit est gâché par les mots souvent trop érudits quand l’histoire se prête aux émotions et à l’inquiétude ambiante. Petit à petit j’ai guidé mes pas dans les affres d’un ennui, voulant la conclusion tout de suite et ne profitant pas, ne savourant pas ce que l’auteur proposait. C’est dommage car il aurait pu simplifier pour permettre l’entrée à cette antre obscure, à ses idées métaphysiques, à cette communion avec ces ruines campagnardes, creuser un sillon nous autorisant à débusquer les paroles qu’il était censé nous chuchoter.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Cependant, le temps s’écoule lentement, toujours avec cette brume noirâtre, ce danger profond que l’on pourrait ressentir au plus profond de notre cœur battant ; dans un endroit isolé s’esquisse une pièce tragique mais mal construite. Tous les éléments sont donnés pour nous forger une histoire, une fin digne d’un manipulateur. La fin est bancale, on reste assis sur notre siège, les yeux fixés sur les dernières pages promettant une sincère réponse, une vérité étincelante, il n’en jaillit que confusion et maladresse. Les maladies mentales, quand elles sont bien orchestrées, puisent dans l’imaginaire du lecteur un château de fascination (en tout cas pour mon cas), la fin questionne mais parce que le puzzle est manquant, des pièces disparues que l’on ne trouvera jamais. Seule, j’ai été quand j’ai fermé les pages, des demandes, des questions, une frustration puissante, une colère rugissante. J’aurai voulu une chute, je m’y attendais quelque part, et, de prendre un ersatz de maladie n’était pas très ingénieux de sa part. On en revient toujours au même point : il y a des livres où faire trop peut saborder le mouvement.</span></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Silhouette de cire vidée de toute substance, plantée dans cette chambre où ne flottent plus rien que des odeurs de moisi et de tissu délabrés. Rêve dévasté qui se fond dans une ombre gigantesque envoûtant son corps. Son visage n'est plus qu'un désert où s'éteignent des traces.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Surprise par la poésie se teintant de beauté, oscillant entre la béatitude et la frustration, il n’en est pas moins un joli roman distillant par moment des pensées mystiques. Dieu est toute chose, et, dans les chapitres très courts, contemplatifs, on se prend à réfléchir à cette croyance. Tel Victor Hugo qui prônait un mysticisme claquant dans ses ouvrages, Franck Bouysse s’arrache et grave les fragments d’un talent obscur. Ce qui tousse c’est son désir de perfection quand le roman crierait de laisser un peu de naturel, et non de contrôle. On s’égare mais pas pleinement quand le roman se casserait la voix pour nous enlever, nous enfermer dans une toile gigantesque, malsaine. Dérangeant par l’atmosphère inquiétante, presque surnaturelle, la force s’épuise et le lecteur de même. La vague impression d’une déception me fait relever le menton, blasée dirait-on.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-72906087010788389342017-05-13T18:35:00.001+02:002017-05-13T18:35:42.003+02:00Fragonard, l'invention du bonheur<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQd83jWfRfkMpIH8dK1Hmh2rEsqWBrXDJysQiKAyDqYGXrxEGYrW36rHRGW8n8oKfuWaBe4e0sueOXkr7ydcREM8hPNVvmE0haGYxDoB0_RA2EQ8HUy0jY5S00oMe4mUd1UnYJ2N8Qbv0/s1600/2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQd83jWfRfkMpIH8dK1Hmh2rEsqWBrXDJysQiKAyDqYGXrxEGYrW36rHRGW8n8oKfuWaBe4e0sueOXkr7ydcREM8hPNVvmE0haGYxDoB0_RA2EQ8HUy0jY5S00oMe4mUd1UnYJ2N8Qbv0/s1600/2.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Il adore peindre. Voilà ce que ces mois chez Chardin lui apprennent avec certitude : être en train de peindre, c'est vivre vraiment. Peindre c'est jouir le plus fort du monde.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">J’observais les livres de Sophie Chauveau comme un animal égaré, hésitant à me procurer ces pages de délices, quelque chose me disait qu’il y avait une pépite et pourtant je doutais. Pour, un jour, m’engouffrer dans la librairie, pécher le livre à la volée et le dévorer en quelques jours. Fragonard étant dans mon programme d’histoire de l’art cette année, m’étant rassasiée de ses peintures badines, ô combien merveilleuse, j’ai pris cette vaste excuse pour lire le roman à son éloge. Bien m’en coûte, malgré quelques défauts, quelques incompréhensions, le rendez-vous offert entre moi et ce personnage fut exquis, plante sauvage répandant son bonheur aux branches d’une poésie subtile. Il est des histoires de vie qui renseignent, des périples qui émeuvent, des leçons à recevoir, malgré des passages à vide où le style allait trop vite j’ai compris, j’ai volé cette essence de passion qui s’infiltrait entre les pages. Car il s’agit d’un hommage, d’une ode à la peinture, à la création, à cette liberté d’inventer de quelques manières que ce soit.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<img alt="91iA7-cdsoL" class="alignleft size-medium wp-image-784" data-mce-src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/91iA7-cdsoL-182x300.jpg?w=182" data-wpmedia-src="http://musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/91iA7-cdsoL-182x300.jpg" height="300" src="https://i2.wp.com/musae.rpdiv.com/wp-content/uploads/2017/03/91iA7-cdsoL-182x300.jpg?w=182" style="float: left; height: auto; margin: 16px 16px 16px 0px; max-width: 100%;" width="182" /><span style="font-family: inherit;">L’art. Il est partout, se distille dynamiquement entre les pages, de descriptions colorées, flamboyantes, se partagent des réflexions ancrées dans le récit. La vie contée est plus qu’une vie, elle est la vie, une vie d’artiste accompli, né pour devenir ce génie des gammes chromatiques, de ce jaune étincelant de pureté, de ces compositions éclatées où les personnages, les nymphes et autres nues féminins scintillant se laissent guider par la main esthète. C’est un apprentissage, de son enfance jusqu’à sa mort, on assiste non pas à une existence mais à l’histoire de France. La terreur, la révolution, Louis XV, la maitresse Pompadour, le prix de Rome, les amitiés, l’amour, la dérive, les vibrations de vie, la passion se retrouvent dans une ronde fourmillant de poésie, de lyrisme, de phrases mouvante s’agençant en harmonie avec les sensations subtiles. Contradiction de mon état d’âme, parfois le style était trop délicat, trop immaculé de beauté pour que je puisse ressentir. C’était de l’admiration qui étoilait mes yeux. Cette plume chatoyante, trop. Trop fluide. Plusieurs fois, le livre sur mes genoux, dans le train m’embarquant en cours, j’ai goûté à ces tournures merveilleuses. Mais trop, la vénusté parfois mangeait le texte et les émotions, au lieu de sublimer, il a ombré ces quelques passages méritant quelque chose de plus simple au fond pour permettre au lecteur de prendre l’ampleur de ce moment.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Des répétitions gâchent le parcours, chapitres s’étalent, se corrompent les mêmes discours comme si l’autrice ne savait plus comment s’exprimer. Pourtant le style ne change pas, il n’y a pas de manque d’équilibre, à chaque chapitre la joliesse de l’instant, les paysages ineffables, les pensées des personnages attachants. Elle a fait des recherches et m’a légué ce plaisir de me renseigner moi-même, google m’embrassant en proposant textes et peintures de Marguerite Gérard, de Hubert Robert, Saint Non, Chardin, Greuze. Ces peintres ont changé la France, c’est un témoignage, une avancée de l’art qu’elle décrit patiemment, tout au long des pages. Fragonard, la fleur centrale danse autour de ces autres figures ayant leur part de richesse. Puis… la révolution. Et la terreur. Ce sang gouttant sur le macadam de la place de la guillotine, près du Louvres hébergeant les artistes. Napoléon sauvera le peuple, offrira une ère de paix et de tranquillité. Tandis que les artistes seront déchus de leur habitat (vivre au Louvres quel chance !) la France se relèvera. De l’art c’est une époque qui est transcrite, fidèlement peut-être, bien que je doute de la partialité de madame.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C’est un roman, non pas une biographie fidèle du peintre, et grâce à cela, une imagination se développant, un langage, une conversation. Personnage m’ayant marqué, celui de Marguerite, décrite douce, chaleureuse enfant, puis opiniâtre, opportuniste, sangsue bouffant la vieillesse de Frago. Un caractère que je n’aime pas, mais elle a ses faiblesses, son histoire troublante. Sa sœur, l’épouse de monsieur Fragonard aussi possède sa force, remarquable, elle est mère dans sa splendeur tourmentée, femme dans son manque de liberté, miniaturiste de talent, elle a supporté les frasques de son cher et tendre sans jamais lui tourner le dos, toujours en l’apaisant, en consolant, en chérissant cet amour qu’elle ressentait, pardonnant et écoutant ce terrible qui allait voir ailleurs sans ressentir une trace de remord. Son sens du sacrifice impressionnant m’a ouvert les agates et j’ai perçu un autre monde, une autre pensée de l’amour.</span></div>
<blockquote style="background: rgb(233, 239, 243); border-left: 2px solid rgb(135, 166, 188); color: #4f748e; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; hyphens: none; margin: 8px 0px 24px; padding: 16px; quotes: none;">
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="text-align: justify;">
Il dessine un lit. Le lit est la base, le fond de son imaginaire. Il peint donc un lit encore vide. Un lit toujours fourmille d'idées . Si on y entasse pèle-mêle animaux et enfants et qu'on fait jouer le tout ensemble, ça donne une de ces scènes familiales au bonheur répandu. Si on froisse les draps, qu'on écrase les oreilles, on s'imagine que la scène qui vient de s'y dérouler était torride. Très froissé mais toujours vide, les lits racontent à l'imaginaire des amours comblés. Placez une pomme rouge sur la table de chevet et c'est une allégorie quasi biblique, presqu'un tableau d'histoire. Ajoutez-y des amoureux enlacés et le lit remplit sa fonction de berceau des amours et d'enfants à naître.</div>
</blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je garderai le souvenir de détails, car le détail fait la différence, alors je découvre encore une chose en écrivant cet article, que, dans la peinture, le détail fait la force. La pomme sur la table de chevet à demie croquée dans cette exquise composition libertine. Le verrou semble un songe d’écarlate, de fascination pour les historiens de l’art. Grâce à Sophie Chauveau l’art est rendu accessible, par ses phrases, son style, l’histoire se grave aux fils d’or et, impossible de n’éprouver aucun choc esthétique à la vue d’une toile. Fragonard étant l’un de mes peintres préférés j’ai adoré ce roman malgré ses défauts, j’ai apprécié l’hommage rendu et la manière dont elle rend vie et vibrations à ces personnages historiques tous ayant vécu dans un temps lointain. C’est un livre pour les curieux de l’art, ceux qui hésitent, ceux tremblent de ne rien comprendre en observant les œuvres dans les musées. Ici, l’invitation au voyage tend la main à son prochain, le guide doucement dans la passion d’être un artiste.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-89399058438651399302017-05-13T16:11:00.001+02:002017-05-13T16:11:27.068+02:00#Février - C'est le premier je balance tout<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0ZiModXlxnWlqpOyxmIHjJSUXgbBEI2hiEPTNHCVClXqj9zu7EYzCgmCMXqJRkQeCxnbJ_SL1BQXcGWIWHSE895V1n6lhfjEcwumwzx5ov8hw11kQ5ZArQYfpicFQAEkirzgmildvWHk/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0ZiModXlxnWlqpOyxmIHjJSUXgbBEI2hiEPTNHCVClXqj9zu7EYzCgmCMXqJRkQeCxnbJ_SL1BQXcGWIWHSE895V1n6lhfjEcwumwzx5ov8hw11kQ5ZArQYfpicFQAEkirzgmildvWHk/s1600/1.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Découvert sur Horizon des mots, ce principe permet de mettre en avant son bilan du mois avec le top et le flop de lecture, on continuera ensuite avec des articles littéraires d'autre blogueurs (qui sont passionnant je vous assure, je vais juste avoir beaucoup de mal à choisir et à faire une sélection) et des partages d'autre site qui ne correspondent pas à la sphère littéraire. De quoi se plonger dans des milliers d'onglets et de découvrir ! Et un petit bonus rétrospectif et égocentrique puisqu'il s'agira de parler un peu de nous et de nos actions.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPNTI9MN6H6nD3Q_ZpRNN-jpnrJaDVCpyiPHK0_jHnMECSn-ERY4jAQr9MMfaUQmeAhXUYuUctLZUQBbdKbAJnkPcgbFjA7xkspfGCXKayH2QXdRvGwz0sYcxQ0dSv18UONPRfGo24aQY/s1600/frise+3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPNTI9MN6H6nD3Q_ZpRNN-jpnrJaDVCpyiPHK0_jHnMECSn-ERY4jAQr9MMfaUQmeAhXUYuUctLZUQBbdKbAJnkPcgbFjA7xkspfGCXKayH2QXdRvGwz0sYcxQ0dSv18UONPRfGo24aQY/s1600/frise+3.png" /></a></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></h1>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;"> </span><strong><span style="font-size: x-large;">☼ LE FLOP ET LE TOP ☼</span></strong></span></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><em>Le flop</em> de ce mois de février c'est bien évidemment <a data-mce-href="http://musae.rpdiv.com/?p=553" href="http://musae.rpdiv.com/?p=553" style="color: #00aadc;">Soumission</a> de Michel Houellebecq, je voulais mettre Fay mais malheureusement je l'ai terminé en janvier. Soumission pour son côté égocentrique, pour son déséquilibre, pour l'écrivain (c'est bon je crois que c'est ma bête noire Houellebecq) et le style vulgaire. C'est surtout cette manie des médias à sélectionner des écrivains prolifiques qui privilégient la vente au lieu de la qualité littéraire. On en fait tout une pièce de théâtre quand ses romans sortent, pourquoi je vous le demande.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><em>Le top</em> du mois c'est sans conteste <a data-mce-href="http://musae.rpdiv.com/?p=569" href="http://musae.rpdiv.com/?p=569" style="color: #00aadc;">La part des flammes</a> de Gaëlle Nohant, c'est un bouleversement, c'est un livre délicat, avec une sensibilité artistique et stylistique magnifique. C'est un drame et l'amour de la solidarité. Il a creusé un passage dans mon coeur ce récit, je me suis laissée porter tantôt avec les larmes à l'oeil tantôt avec un sentiment de révolte. C'est en plus un livre fait pour les femmes et par une femme. Ce qui m'a rappelé le film The Neon Demon que j'ai adoré (qui n'est pas du tout la même chose sauf le fait que les femmes prennent une place capitale).</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiICABADarfm_ah020fou_R22zgcA1RpCT7rlv8KEx-FNQduiG7vso-Y2nR1pwgnIooYS-k59_1WrkXlXdHu_lumgLzDa3YXQgcIinxbbUQ-KmrLZIMb3Y_ekLRn8Q1AfcWzCJe0GZoiAE/s1600/frise+4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiICABADarfm_ah020fou_R22zgcA1RpCT7rlv8KEx-FNQduiG7vso-Y2nR1pwgnIooYS-k59_1WrkXlXdHu_lumgLzDa3YXQgcIinxbbUQ-KmrLZIMb3Y_ekLRn8Q1AfcWzCJe0GZoiAE/s1600/frise+4.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">C'est un énorme coup de coeur pour un blog que j'ai adoré, non seulement pour le style mais aussi pour la qualité des articles présentés, pour l'univers de son propriétaire. Gnossienne ou la bibliothèque d'Alphonsine permet de s'approcher des romans avec une analyse intelligente et qui donne envie d'en savoir d'avantage. L'article qui m'a le plus plu c'est <a data-mce-href="https://gnossiennes.wordpress.com/2016/03/19/p-la-maison-dans-laquelle-de-maryam-petrosyan/#comment-875" href="https://gnossiennes.wordpress.com/2016/03/19/p-la-maison-dans-laquelle-de-maryam-petrosyan/#comment-875" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">La maison dans laquelle</a> de Mariam Petrosian, ce livre que je termine aujourd'hui et que je n'ai pas envie de lâcher !</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">De la même maison d'édition que La Maison dans laquelle (attention l'article se prépare doucement mais sûrement et si vous le lisez ça sera une obligation que de découvrir le livre vraiment) Watership Down me fait de l'oeil (j'ai bien failli l'acheter mais manque de sous il s'en envolé). Alors pour bien me faire saliver rien de mieux que de voir ce que les autres en ont pensé. Pour ça je vous recommande l'article du <a data-mce-href="http://profplatypus.fr/2016/08/18/watership-down-de-richard-adams/" href="http://profplatypus.fr/2016/08/18/watership-down-de-richard-adams/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">professeur platypus</a>.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHWhpj73APHDjWHGsa3d1yQHDmRuUT2gPfpzLGC7ncnfNJcuBEXUelrjCGbPaydsFI6dlSzvTymPqEYvhGpUb5b8FmeEcmxkUAdBrNDjsBatO-Jrjf3SzdqFxRZ0CRo9KuRUTDUZuwjzM/s1600/frise+5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHWhpj73APHDjWHGsa3d1yQHDmRuUT2gPfpzLGC7ncnfNJcuBEXUelrjCGbPaydsFI6dlSzvTymPqEYvhGpUb5b8FmeEcmxkUAdBrNDjsBatO-Jrjf3SzdqFxRZ0CRo9KuRUTDUZuwjzM/s1600/frise+5.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">☼ LES DÉCOUVERTES WEB ☼</span></strong></h1>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">On a le droit de parler de film ? Car j'ai découvert Premier Contact, film un peu lent mais qui permet une grande réflexion sur l'humanité. Et puis la direction artistique est sublime également. Quand mes onglets sont ouverts j'aime à aller sur un site que je courtise et qui me permet de gérer mon journal culturel (sinon je vais avoir dix mille carnets ce qui n'est pas envisageable). <a data-mce-href="https://www.senscritique.com/Vagabonde_" href="https://www.senscritique.com/Vagabonde_" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Sens Critique</a> (je vous laisse le lien de mon profil au cas ou...) c'est mon site préféré qui me fait découvrir films, séries, livres etc... Il se laisse manipuler aisément et deviendra votre meilleur ami. Puis un autre site que je viens juste de trouver et qui risque fort de devenir un autre de mes meilleurs amis il s'agit de <a data-mce-href="https://www.scribay.com/" href="https://www.scribay.com/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Scribay</a>, une plateforme pour écrivain, une plateforme où lecteur et écrivain interagissent pour faire évoluer quelques oeuvres littéraires. Je reviendrai bientôt d'ailleurs vous en faire un résumé, un mode d'emploi, un article car écrire est ma passion et ce genre de site aide vraiment.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikBabEB8vcfQNjOmCmgIOXSXqE8r8b26aVy1UlABwPqIh3gzVCojK5Gq8g3XBRH2xCeMmFMoDEjxNTSkrNuTc3Ytx4Se-aOAvlcb6hr8AXZQn4gXBDi7_wFTAWgzwwkp01NIEajMopa04/s1600/frise+6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikBabEB8vcfQNjOmCmgIOXSXqE8r8b26aVy1UlABwPqIh3gzVCojK5Gq8g3XBRH2xCeMmFMoDEjxNTSkrNuTc3Ytx4Se-aOAvlcb6hr8AXZQn4gXBDi7_wFTAWgzwwkp01NIEajMopa04/s1600/frise+6.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<h1 data-mce-style="text-align: center;" style="color: #3d596d; text-align: center;">
<span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: inherit;"> </span><strong><span style="font-family: inherit;">☼ L'INTROSPECTION ☼</span></strong></span></h1>
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<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/KoEcnodzqUs/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/KoEcnodzqUs?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je me suis lancée sur youtube, j'ai lancé ma chaîne littéraire. Ce n'est pas la première fois que je m'essaie à ce genre d'exercices mais cette fois-ci j'ai vraiment envie d'évoluer non seulement pour ma confiance personnelle mais aussi pour mon élocution qui laisse un peu à désirer. Mais je me dis que plus on pratique, plus on progresse, plus on réussit !</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-80327793037686366292017-05-13T15:14:00.001+02:002017-05-13T15:14:53.235+02:00Soumission<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6iity_kKUQlPUblNrtSeR6IURdDuLnqy46t2oCKCcfJ-eRXbE2OmsxbA701Ee4sViBBFOIZnlJ2hR8hOut2c4Elqn3xCqbmry3ODAvCziClu_kWw8rJT0Gn7XOYasAgHiFs1X70qPRwo/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6iity_kKUQlPUblNrtSeR6IURdDuLnqy46t2oCKCcfJ-eRXbE2OmsxbA701Ee4sViBBFOIZnlJ2hR8hOut2c4Elqn3xCqbmry3ODAvCziClu_kWw8rJT0Gn7XOYasAgHiFs1X70qPRwo/s1600/1.png" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">Houellebecq, écrivain qui accueille la critique et les polémiques, ce nom se présente sur certains titres arborés fièrement sur les tables honorifiques des librairies au même titre qu’Amélie Nothomb ; contemporain qui rentrera au panthéon de la littérature, il développe les tabous sans complexe dit-on. Soumission est à l’image de son auteur, l’histoire semble cherchée dans les tréfonds de nos peurs ou de nos angoisses, elle tisse un futur plausible bien que j’ai eu du mal à y croire, c’est d’ailleurs le gros point fort de ce qu’il élabore. Pantoise, abasourdie quand j’ai refermé ces pages où suintaient un peu de narcissisme, j’ai réfléchis et peut-être que…</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRZPW709AptPCQoj7lb3SNR_kLqbCXFBahlMTCm3wGbawNmeTT7KQazKXV8F-UiB3e88q1c2ZZXm8kBV_VsliMXPAhjNFnNuhKxg3fOcSHu-iFsa-_zYlu0BZKuhd-fxw66IVZUn0xnRI/s1600/9782290113615-186x300.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRZPW709AptPCQoj7lb3SNR_kLqbCXFBahlMTCm3wGbawNmeTT7KQazKXV8F-UiB3e88q1c2ZZXm8kBV_VsliMXPAhjNFnNuhKxg3fOcSHu-iFsa-_zYlu0BZKuhd-fxw66IVZUn0xnRI/s1600/9782290113615-186x300.jpg" style="margin-right: 10px;" /></a></div>
<span style="font-family: inherit;">Les femmes retourneront à cette ère glaciaire où, soumises, elles n’avaient de droit que celui de se dévouer à leur époux. Le titre prend alors sa première signification, dans le coran, la femme est inférieur à l’homme, elle lui doit obéissance, considérée comme mineur, comme un objet (retour au moyen âge que c’est plaisant) elle vit sous les désirs de son mari. Le narrateur se focalise un peu de trop sur ce sujet, ce n’était pas dérangeant si seulement l’impression étrange et malsaine d’un fantasme n’était pas présente. Il ne critique pas cet état des faits justement, il s’en complet. Bien que Houellebecq pose un regard acéré sur notre système, notre société, sur nos hommes politiques et leur magouilles, bien qu’il défigure, qu’il caricature quelques personnalités au-devant des projecteurs, la même rengaine chantonne sans cesse. Il y un arrière-gout de suffisance, de pédantisme fécond au gré des pages et des élucubrations du narrateur, avatar de l’auteur sans doute.</span></div>
<blockquote class="tr_bq" style="color: #3d596d; font-family: "lora" , serif; font-size: 18px; margin-bottom: 24px; margin-right: 24px; text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><i>Pourtant, en un sens déplaisant, je devais bien le reconnaitre, ces humains étaient mes semblables, mais c'était justement cette ressemblance qui me faisait les fuir ; il aurait fallu une femme, c'était la solution classique, éprouvée, une femme est certes humaine, mais représente un typer légèrement d'humanité, elle apporte à la vie un certain parfum d'exotisme.</i></span></span></blockquote>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je me souviens lors de sa promotion, je sais que ce roman avait mordu les bons sentiments des présentateurs, parler politique ce n’est pas évident et je me questionne moi-même en écrivant cet article. A froid, je me dis qu’il a bravé les non-dits des français, qu’il a manipulé son intrigue, qu’il a caché dans ses phrases ses pensées le plus incorrectes, mais comment le juger ? C’est la fin, cette fin, qui prend une ampleur incroyable quand on se rend compte de la manipulation. Soumission, certes, mais soumission des chrétiens, des juifs, des athées face à l’islam ? La compréhension hurle d’effroi, de malaise face à la conclusion. Je n’ose imaginer une société pareille et, plus j’essaie de visualiser, moins j’y crois car j’ai l’espoir que les femmes, que les hommes se lèveront avant la reprise de nos libertés. Pourtant il façonne son monde anticipateur de façon à ce que le lecteur ne perde pas ses repères, il présente simplement une nouvelle élection présidentielle en omettant certains détails. En restant à la surface. Surface qui se dévoile comme profonde. Le livre prend deux tournures : à la lecture la surface, à la fin quand les pages se referment, quand le souffle se répercute, quand deux jours passent, digéré cette proposition macabre, la profondeur apparait. Dommage qu’elle n’apparaisse que vers la fin, fin qui m’a tout de même refroidi de plein fouet.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Houellebecq est cette figure primée, cette étoile de la littérature, qui dit écrits, qui dit textes, dit plume. Or, de plume je n’ai trouvé qu’un substitut de satisfaction personnelle, il aligne les mots vulgairement, emploie des adjectifs crus, quelques fois une tournure intelligente se faufile dans les monologues intérieurs de ce cher professeur. Les mots se cousent dans une suffisance désagréable, un roman se partage entre le lecteur et l’auteur, un dialogue s’instaure mais ici le vent souffle des deux côtés, l’équilibre se rit du lecteur qui ne demande qu’à ressentir. Et de ressenti il n’y a guère.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Le roman pouvait offrir une anticipation et faire l’aumône d’émotions intenses, que la peur nous grille les neurones, que l’inquiétude, l’angoisse creusent un sillon dans les côtes reprenant leur respiration bloquées par le monde présenté ! Que nenni, rien de tout cela. On prend néanmoins conscience que notre système politique peut s’effondrer en une heure, qu’un mauvais choix engendre un fléau. Quand je repense à ce livre, je ne cesse de réfléchir, il y ce quelque chose de dérangeant dont je n’arrive pas à mettre un doigt dessus, une explication, certainement que le livre ne se veut pas xénophobe et pourtant, il y a cette impression sous-jacente, ce discours en demi-teinte. Je ressors de cette lecture avec le grain de déception, pour une première rencontre avec l’œuvre de l’écrivain ce fut un fiasco, une sensation d’inachevée, une sensation de moquerie au fond de la gorge.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-35136576986329253162017-05-13T15:02:00.001+02:002017-05-13T15:04:02.373+02:00Casse noisette<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDjGcJwwu9N4uSRO0QE83ICbf3S3Mliyngzudg_RDIUapjBY94mqV8yaBOIpOoF9hUg2ach8vzdUSLd3_NE5UzZjoOyYwtmjG9R1RcQC40hBQb8ghX7MkAj2y7Ohq2fegdIzc4vJRDOjI/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDjGcJwwu9N4uSRO0QE83ICbf3S3Mliyngzudg_RDIUapjBY94mqV8yaBOIpOoF9hUg2ach8vzdUSLd3_NE5UzZjoOyYwtmjG9R1RcQC40hBQb8ghX7MkAj2y7Ohq2fegdIzc4vJRDOjI/s1600/1.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Lecteur, ce livre t’emportera dans un monde enchanté, la féérie virevoltera devant tes yeux ébahis d’amour et d’émerveillement, tes rêves deviendront réalité. L’art se faufile sous la plume incroyable d’Hoffman, des images mouvantes, colorées, acidulées, des paysages nébuleux, célestes qui plongent le songe dans une soierie bienfaisante, où il fait bon de s’engouffrer. Comme un cocon divin ce conte rassurera, riche de référence, la musique des flammes-mots s’embrasera dans ton cœur chatoyant. C’est un baume contre la panne de lecture, un médicament rassurant contre les angoisses quotidiennes, les inquiétudes qui chavirent parfois dans l’âme construisant un étau de sensations nauséabondes. Casse-Noisette sera là pour te bercer dans ses bras de bois, Marie rayonnera de son visage poupée, petite fille idéale, aimante, charmante. Fritz, lui, vagabondera, s’amusera, tempêtera tel un enfant roi tandis que l’oncle Drosselmeier dessinera un mystère par ses paroles énigmatiques.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwnbqVaWrNpYebd9cQ7JpYQtVFxTlSrIAR92XoIHdwahLTOMIwGTgf7WY7bD0L0NBxQxTBs-Q2fq4N4Hf5Taj8n1PJk0E9yaqpWNs2v9UstYhHjI1-_OoyrL6YJJRT1fIggeSG3Yvp6Cc/s1600/product_9782070624423_244x0-209x300.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwnbqVaWrNpYebd9cQ7JpYQtVFxTlSrIAR92XoIHdwahLTOMIwGTgf7WY7bD0L0NBxQxTBs-Q2fq4N4Hf5Taj8n1PJk0E9yaqpWNs2v9UstYhHjI1-_OoyrL6YJJRT1fIggeSG3Yvp6Cc/s320/product_9782070624423_244x0-209x300.jpg" style="margin-right: 10px;" width="220" /></span></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Lecteur, Casse-noisette sera pour toi un conte éphémère car les pages s’enfilent rapidement, le temps s’engouffre pour t’offrir un présent de sensations, de visions colorées, ce livre tient de la peinture tant il est riche de paysage nébuleux. Il te donnera certainement envie de manger également, pour cela je ne t’en voudrais pas ; mais pas de cette tablette de chocolat que tu tiens dans ta main, sucres d’orges, pralines, oranges sautilleront de joie. Tes cinq sens se réveilleront, déjà par cette plume grandiose, cette musicalité vibrante dans les phrases simples et ô merveille de la littérature ! Tu auras peur des rats, ou alors tu en seras répugné. Personnages manichéens peut-être (ceci est un conte pour enfant ne l’oublions pas) ils possèdent cette part d’humanité haï, celle de la jalousie et de la haine, ainsi ces sensations négatives trouveront une explication toute en poésie pour les plus petits. Il y a ce joyau qui brûle au fond du cœur, il réchauffe l’âme en dévoilant la tendresse de l’enfance, l’amour de la naïveté, de la candeur, de la spontanéité. L’imagination, lecteur se ressourcera, en bonheur, elle construira un monde de douceur, la magie de noël encore, battra ton cœur. L’émerveillement des grands illuminera les prunelles des gourmands. Le monde devient rêve, le rêve devient monde.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Lecteur, tu réaliseras à la fin de l’ouvrage que les parents ne peuvent comprendre certaines choses, ce pouvoir de l’imaginaire qui faisait voler Peter Pan au pays de jamais. Le conte s’assombrit, une tempête dans le lac doré des fascinantes épopées, un nuage livide quand les parents ne croient pas Marie. Le fantastique trouve un écho dans ses paroles, une détresse dans ses cris ; elle a inventé, pourtant elle est persuadé que la réalité s’infiltre dans le songe. Alors, lecteur, réfléchi. On appelle ça le réalisme fantastique, monsieur Hoffman ayant créé ce terme par son observation taillé dans les yeux d’un lynx ; la réalité prend des airs d’inquiétude, d’angoisse, les angoisses même de l’écrivain qui transpire sur sa plume les mots, les scènes dont il ne trouve pas d’explication. Marie considérée comme une fillette fantasque, elle, sage et modèle. Elle l’aime son casse-noisette, se sacrifierait pour lui, c’est le dévouement d’une femme à son mari pratiquement. Sous ses airs enchantés, sous ses valses luxueuses, ses pas de danse, le conte critique, exploite ces sujets macabres, explique les dangers du monde sous des mots proprets. Monsieur Hoffman appelle ses enfants alignés autour de lui à ouvrir leur esprit encore jeunes et délicats, mais sous la surface d’une beauté lisse se cache parfois des morales terrifiantes, ainsi ce cher Chaperon rouge l’aura compris saccagée sous les pattes du loup.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Lecteur, après avoir ce conte (qui entre dans mon top trois dans mes contes favoris) je te conseille de voir ce ballet aux mille saveurs, celui qui arque les portes de l’opéra quand noël est venu frappé son museau enneigé, ce ballet de Tchaïkovski. Par la musique aimée, tu découvriras les décors et les costumes enchantés qui font honneur à ce conte étoilé ! Ecoute, la nuit tombe et l’horloge sonne l’arrivé de ces monstrueux rats, mais Casse-noisette se réveille pour affronter son armée et reconquérir son royaume, les jouets s’éveillent dans une atmosphère tamisée, laissons les faire, toi ouvres les pages pour t’immerger.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-5365415753617180162017-05-13T14:58:00.000+02:002017-05-13T14:58:33.201+02:00Là-bas<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqwOVJVZiqoqTBDIEAAOVJI2SCvZZRTCqlpHCKTiCYLq0WSES2fbxxoNsozOIfuSrg6ZM2e1IYBxXf-9tHq6F7zH9FXMUm7lS9nvMOcHBfbVBihe8Xgn01CPwX78XRP14568WqM8uEKQw/s1600/2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqwOVJVZiqoqTBDIEAAOVJI2SCvZZRTCqlpHCKTiCYLq0WSES2fbxxoNsozOIfuSrg6ZM2e1IYBxXf-9tHq6F7zH9FXMUm7lS9nvMOcHBfbVBihe8Xgn01CPwX78XRP14568WqM8uEKQw/s1600/2.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3j_wDH6CGcchZ1ww3WGISicZyrN1EsulcgbWcrXnU2jDHtCavXaLnnaqJGcDmG7m0BPjmVvJVIbblPnFXfTtuiPtVEYFlnhXEnnhimCWYMWY8pTnOpPwQojVEceXz8ibce3EbBSMsHc/s1600/product_9782070376810_195x320.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO3j_wDH6CGcchZ1ww3WGISicZyrN1EsulcgbWcrXnU2jDHtCavXaLnnaqJGcDmG7m0BPjmVvJVIbblPnFXfTtuiPtVEYFlnhXEnnhimCWYMWY8pTnOpPwQojVEceXz8ibce3EbBSMsHc/s320/product_9782070376810_195x320.jpg" style="margin-right: 10px;" width="188" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Dans les abysses du satanisme ce livre nous plongera, les lignes, l’histoire manqueront certainement mais les descriptions flamboyantes s’esquisseront dans un étau d’émotion. C’est une époque, une période, un mouvement, c’est le symbolisme, cette mélancolie qui transparait à chaque réplique, à chaque pensées de Durtal notre personnage principal. Monsieur regrette ce monde antique, ce moyen âge primitif, né à la mauvaise ère, il n’est pas de ceux appréciant le positivisme ambiant, ceux aimant cette révolution, ce progrès. De croyances superficielles se superposent la raison, la médecine, la science. Et pourtant nombreux croient encore, Satan apparait, disparait mais toujours reste pérenne.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Il est drôle de constater que notre période ressemble à celle décrite, cent ans plus tôt par Huysmans, l’écrivain se fait observateur hargneux de cette époque mauvaise, satirique et ironique quant au capitalisme, cet attrait à l’argent, ces mœurs évoluant. De sa plume il peint un univers en mutation, cible un élément minuscule peut-être mais présent dans la société, ce paradoxe de l’évolution. Nous, spectateur, on assiste à ce changement, on comprend ce phénomène. A la manière de Musset (mon cher et tendre artiste), il annonce un mal du siècle appelé maintenant mélancolie, ce sentiment d’être dépassé, de ne plus appartenir à ce monde qui roule, qui se tourne sur lui-même, mute de siècles en siècles. Cette émotion qui transpire dans ses phrases, bien que le ton, quelques fois, soit léger, on découvre entre les lignes quelques aigreurs amères adressées à son opposé, le naturalisme. Zola se prend des critiques acerbes orchestrées dans une litanie aux sentiments enflammés. Dans le récit, le narrateur possède son personnage, sa voix se mêle à sa voix fictive mais le discours reste le même.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Une colère sournoise dans ses phrases tonne, gronde ; elles s’alternent tantôt dans une poésie macabre quand il raconte l’histoire de Gil de Rais, personnage meurtrier ayant sévi à la fin du XVème siècle, homme compagnon d’arme de la Pucelle Jeanne d’Arc, tantôt dans une explication moderne. Les deux mouvements se chevauchent : l’intériorité de Durtal, ses pensées, ses constatations d’un univers mouvant puis le rêve, l’onirisme lugubre qui se voile, se pare de broderies délicates aux sangs de nombreuses victimes. Les descriptions invitent au voyage assassin, fascinant, car l’homme ensorcelé par De Rais lui rend hommage (de mon humble point de vu). Ainsi on plonge dans l’horreur car les descriptions entourant cette histoire mise en abime retournera peut-être l’âme (je suis douée pour choisir mes lectures) du lecteur, une scène plus spécifiquement se mire dans les yeux des jeunes victimes, alors le lecteur tremble un peu. Quand on s’immerge (il n’est pas facile de plonger dans ce roman cependant), on ressent l’horreur.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Atypique récit, serpent envoutant, j’ai pu constater par une conversation que cette œuvre peut s’interpréter et se ressentir de mille manières différentes, l’un dira que Huysmans étale en confiture sa culture, d’autre tomberont en extase, amour total pour cette innovation littéraire. OVNI ou roman, toujours est-il qu’il interroge, il titille l’esprit du lecteur, sur une société bercée par l’argent naissant nage les douceurs d’un ésotérisme sordide, Dieu disparait, s’efface au profit de son jumeau maléfique. Il prend l’allure d’une femme redoutable, angélique quand elle quémande l’affection, infernale succube, une dualité féminine s’affronte et la féminité se métamorphose en oiseau de bon ou mauvais augure. Le personnage principal obtient un air de bougre dans certains passages, quand mademoiselle réclame une indépendance fictive (il ne faut pas oublier qu’à l’époque, les femmes appartenaient à leur mari), quand elle se montre inatteignable.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Et d’autre gravitent autour de Durtal, des spectres, des figures vivantes, permettant un débat sur l’observation de la société, subterfuge littéraire plaisant qui n’enlève rien à l’intrigue, car d’intrigue il n’y a pas. Ce sont des promenades intérieures, on s’enfonce dans sa psychologie, dans une psyché indépendante, dans l’âme d’un homme en dehors de la société, présent néanmoins et assistant à une nouvelle ère. Là-Bas offre un titre redoutable, à la fois là-bas, ailleurs, à la fois là-bas sous terre ; c’est le sens premier de ce terme qui prend une envolée dantesque, un sens puissant tout au long de la lecture. Une expérience traumatisante dissipée part des moments de sourire face à l’ironie et l’humour spécial qu’il distille, il faut s’accrocher pour comprendre, pour flotter et non se noyer.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-28845504582867983662017-05-13T14:52:00.000+02:002017-05-13T14:52:16.540+02:00Fay<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh_uhoc6-67_sH8mlpMAxdCxndp2LD1xtR_UldpSPz7QszlvP6Y4SM6f08vBFg1lbm9BOs7LEg6ZNXlReMD-MGiQhnTLOBx00Lzr0_B7oEHUCZlQZNvFuH2hpYfm8nKvJsFtINZm3os0Q/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh_uhoc6-67_sH8mlpMAxdCxndp2LD1xtR_UldpSPz7QszlvP6Y4SM6f08vBFg1lbm9BOs7LEg6ZNXlReMD-MGiQhnTLOBx00Lzr0_B7oEHUCZlQZNvFuH2hpYfm8nKvJsFtINZm3os0Q/s1600/1.png" /></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">L’apaisement est anesthésié par un courroux ardent, une rage bâtie de fer blanc, de mots douloureusement simples, douloureusement pâles. La plume de Larry Brown sonne la trompette de la lassitude, les descriptions fades semblent étudiées pour percer au cœur du lecteur une simagrée de tromperie de qualité. La quatrième de couverture s’arrange pour un monde noir, glauque, malsain, une débandade d’émotions qui se révèlent, au final, une corolle de niaiseries, une eau calme, stagnante, croupie même. Alors la colère nait, pire encore, la phrase survient dans une pluie de culpabilité vite rejetée cependant : ce livre me fait mon temps. Rare sont les fois (deux) où un livre fut aussi abject à ma vision de la lecture, habituée à terminer, cette-fois ci j’ai lâché mollement, la jolie couverture me tombant littéralement entre mes mains tremblantes.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiExVMMXeqwWmjFwkafr87qCkVJWCyxNII7qJfD7HYKXIGmi3MMoLOO27leEennXu4U5cQG-W-aEUHeP_-cR71arVbX_aA7FJavFDBkKYJhXn95DqFGItGItYUUMtL9AVeMIt9wMOLH7WI/s1600/51roh6lwpdl-_sx195_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiExVMMXeqwWmjFwkafr87qCkVJWCyxNII7qJfD7HYKXIGmi3MMoLOO27leEennXu4U5cQG-W-aEUHeP_-cR71arVbX_aA7FJavFDBkKYJhXn95DqFGItGItYUUMtL9AVeMIt9wMOLH7WI/s1600/51roh6lwpdl-_sx195_.jpg" style="margin-right: 10px;" /></span></a></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Il commençait bien cela dit, in médias res, la fillette vogue sur une rue désolée, rue américaine, paysage de campagne où les maisons s’entrechoquent par leur architecture homogène, elle est là, perdue, déboussolée, un oiseau sanglant dans la brume d’une matinée morne. On s’approche doucement, curieux de suivre ses pas tandis qu’elle donne, bienveillante, un billet symbolique sur la table d’une cuisine inconnue. Son périple se poursuit, prise par des loups dans une bagnole insipide, elle est cette gosse pas finie, un pied dans l’enfance sublime, un pied dans la tourmente d’une personnalité vide de sens, une psychologie incohérente. Les dialogues se poursuivent, la longueur, ensuite, de ce récit sans saveur s’inventent en grande conquérante. Des Ok se mêlent au « tu fais quoi », des questions routinières se mélangent des répliques vides, mortes. Alors l’espoir s’éteint, la flamme se délite dans une tornade de trahison. La quatrième de couverture disait… Oui elle s’exclamait d’une histoire saoule d’un voyage au cœur de l’enfer, par cette enfant se cherchant elle-même. J’attendais un roman d’initiation, voir un thriller ; une histoire émouvante, recherchée, construite sur des visuels malsains, des contrées en ruines, et les personnages façonnés par une plume auréolée de talent. Je n’ai rencontré qu’un style insipide, une tasse d’eau de mer, de flotte amère.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je n’étais pas prête à cette médiocrité de pages et de pages, la longueur ne me dérange pas mais les routinières scènes me déplaisent, la littérature sublime le présent, embellit ou enlaidit les moments banals, discute avec le lecteur d’une vision de la vie, la littérature c’est la montagne sacrée d’une vie vécue par procuration, une invitation des mots à s’engouffrer dans un imaginaire devenant par magie une réalité intime. Ici ce fut un enfer, un Everest à franchir, un obstacle, un texte qui promettait quelques trésors, l’écrivain a souhaité écrire une observation de cette société américaine peut-être, mais les éléments flottent dans un lac de boue, les sujets sont traités en une phrase vite consumées par les dialogues transparents, énervant ensuite quand le lecteur perd patience. J’ai perdu le maigre lambeau de cette vertu que l’on nomme patience par un taux d’ennui largement supérieur à ce que je peux supporter. L’amour aussi est présent, mais là aussi, ce fut dramatique, un homme, une femme, certes ; mais les sentiments sont mornes, sans existence, éphémères, ils s’embourbent dans une intrigue en dent de scie, les scènes se montrant épiques, un summum de sensation n’offrent qu’un résidu de désespoir. C’est à se cogner la tête contre un mur.</span></div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">La couverture sauve le contenu en réalité, cette image aquarelle, mystérieuse ; le récit s’effondre dans un étau d’insuffisance, de maladresse, il est sans passion, il est pathétique de néant. Je suis, pour une fois, une lectrice bafouée dans ses gouts, une lectrice qui, heureusement, a su libérer le bouquin à temps, ce temps qui aurait dévoré une envie de lire. Je n’ai su arriver jusqu’au bout, mais, ayant survolé la dernière page je sais que la fin aussi est tout aussi frustrante. Quand on regarde un peu mieux, on pourrait se dire que l’auteur possède le mérite, tout de même, de rester fidèle à son ambition de pondre de l’inoccupé.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-65946206742124968682017-05-13T14:45:00.001+02:002017-05-13T14:45:32.020+02:00Liebster Award<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4hNqG0aeMyMDjdqUIihFtxjoNfJoqxMevwm8O88tj1nZkuwSAva2DsZ8PSAhIvSr7CPnCpstzQiMe-ABBw9wgLRNZ4r26juWDl7FHUaTYshL4LSRUByfevlAWzHgURilHU1nIKu4YSv0/s1600/Sans+titre-1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4hNqG0aeMyMDjdqUIihFtxjoNfJoqxMevwm8O88tj1nZkuwSAva2DsZ8PSAhIvSr7CPnCpstzQiMe-ABBw9wgLRNZ4r26juWDl7FHUaTYshL4LSRUByfevlAWzHgURilHU1nIKu4YSv0/s1600/Sans+titre-1.png" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 24px;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 24px;">
<span style="font-family: inherit;">Grâce à <a data-mce-href="https://dejeunersouslapluie.wordpress.com/" href="https://dejeunersouslapluie.wordpress.com/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">ce petit loup</a> je renoue avec les TAGs littéraires, articles plaisant de lire car ils rapprochent et nouent un dialogue surtout celui là ! Malheureusement je ne sais pas vraiment parler de moi alors je m'excuse d'avance si ces onze points vous paraissent insipides. Le but de ce TAG : raconter 11 choses sur soi, répondre aux 11 questions et nominer 11 personnes pour répondre à 11 autres questions.</span></div>
<ul>
<li><span style="font-family: inherit;">J'aime la littérature classique, à vrai dire j'en raffole : de Musset à Hugo, de Charlotte Bronté à Jane Austen, de Théophile Gauthier à Huysmans. Ce sont des écrivains d'une autre époque auquel j'accorde toute ma confiance, souvent possédant des plumes merveilleuses, envoûtantes, qui me rendent parfois jalouse. Ce sont des lectures dont je ne me lasserai jamais, que je considère comme des oeuvres d'art, chef d'oeuvre m'apportant un grain de connaissance, une tempête de ressentis, une tornade d'inspiration pour mes romans toujours inachevés.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Il y a l'art, les peintures qui gouvernent mon existence. L'art et la littérature ne vont pas sans l'autre, les images parlent d'une manière différente mais tout aussi puissante. On s'immerge dans une vision tantôt apocalyptique, tantôt érotique. De mes mouvements qui me fascinent : le maniérisme, le symbolisme, le romantisme noir. Et ces quelques artistes qui me passionnent : Fussli, Delacroix (son Radeau de la méduse), Gustave Moreaux, Odilon Redon... Je pourrai en faire des listes entières mais je préfère disperser ces étoiles d'or tout au long du blog et des articles !</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Je m'inspire, je me nourris et je crée. Touche à tout, curieuse de tout, la connaissance (internet alors) me permet d’approfondir mon univers, ce monde imaginaire que j'ai façonner depuis de nombreuses années. Les idées émergent, me hantent, des films se tissent avant de me coucher, les carnets sont les bienvenues (l'un pour les informations, les connaissances, les recherches, les citations et l'autre pour mes idées brouillons, pour mes bourgeons de romans, d'esquisses). Je suis une amatrice collectionneuse quand j'y pense, en plus de mes carnets, j'ai des tonnes de blocks à dessins, des sketch book pour croquer des images qui me hantent.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">On dit de moi que je suis altruiste ou empathique. Mon ancien surnom : Will Graham.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Procrastiner pour une vie plus saine, c'est mon principe de vie.. Surtout pour le ménage, j'attends toujours Dobby (viens entretenir ma maison s'il te plait !)</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Mon cerveau est une bourbe de tout et n'importe quoi, dissipée, débordée, toujours entre rêves et réalité. Je peux me lancer dans une discussion qui changera le monde mais les mots n'ont pas d'impact car j'ai une façon très spéciale de m'exprimer. Ajoutons à cela que j'entretiens mes expressions faciales dans le sens où je suis un livre ouvert. Impossible de mentir par exemple et quand je m'emporte je hurle un peu (et tous mes proches considèrent que je suis en train de gueuler alors que je suis passionnée).</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Je termine les livres que je lis même si je les aime pas, j'ai toujours l'espoir ridicule que la fin arrangera le récit (ce qui n'est généralement pas le cas). J'avais besoin d'exprimer ma frustration sur ma lecture d'en ce moment Fay de Larry Brown (que je déteste de page en page mais que je terminerai quand même, manière pour moi de me dire que ça sera légitime quand j'écrirai sa chronique négative).</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">J'ai une grande passion pour les chats, ces petites bestioles ingrates et gracieuses, câlines et affectueuses. Des heures que je reste à les observer, j'en ai d'ailleurs un (c'est celui de mon copain) Lumo (pour Chalumot) qui dort parfois sur moi la nuit.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Je suis capable de rester des journées entières sur le net, à vagabonder sur les blogs littéraires. Drogues, je ne peux plus m'en passer et il est parfois compliqué de se sortir de cette toile d’araignée. A l'inverse je suis totalement immunisée contre Tumblr.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Même si je possède quand même plus de sept tumblr (je vous ai dis que j'avais un cerveau bordélique et le seul moyen que j'ai trouvé pour arranger ce problème c'est de ranger par catégories) : un sur les contes, un sur l'art, un sur la mythologie et les mouvements artistiques, un privé qui contient images et bidules pour mes inspirations etc... J'ai prévu d'ailleurs de faire un article sur ce hobbie de tumblr.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Je n'aurai pas du m'acheter ce petit netbook pour mes cours, car ce cours sur le paysagisme ne me parle pas du tout, au lieu de ça, je découvre les joies du jeu solitaire, la joie d'écrire mon roman en étant concentrée sur le son de la voix de mon prof. Expérience assez troublante car, pour une fois je peux faire deux choses à la fois (sauf prendre des notes).</span></li>
</ul>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUEoyYldgPyV3CU-gg4VVwmKPJfKKXMqREYTB_qDn61Va8uogaMG14PQ5fpe80qeOnIb5d6rrqfuiRXQjrGY7r9IOiLeJt7J5PxLj8Aun4wb57CPoyDedMfD9dtWs7ozUVYL3mjVjnRY/s1600/frise+1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUEoyYldgPyV3CU-gg4VVwmKPJfKKXMqREYTB_qDn61Va8uogaMG14PQ5fpe80qeOnIb5d6rrqfuiRXQjrGY7r9IOiLeJt7J5PxLj8Aun4wb57CPoyDedMfD9dtWs7ozUVYL3mjVjnRY/s1600/frise+1.png" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 24px; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Les questions de Maned Wolf !</span></strong></div>
<ol>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>D’où vient l’identité de ton blog (titre, look) ?</em> Il vient de loin ce blog, vagabonde, vadrouilleuse mais aussi quelques fois lassée, les pauses me sont bénéfiques pour prendre conscience de mes erreurs. Envole de pages c'est une histoire qui date de 2014 et que j'ai délaissé pour le reprendre ensuite, maintenant et qui, j'espère, restera un long moment sur la toile !</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Et si tu devais te définir en une citation ?</em> "I am not sure that I exist, actually. I am all the writers that I have read, all the people that I have met, all the women that I have loved; all the cities I have visited." de Jorge Luis Borges</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Plutôt sucré ou salé ? </em>Sucré ! Mais vraiment beaucoup, j'ai appris (et c'est la seule chose que j'ai appris en physique chimie durant ma seconde) que le sucré c'était la saveur de l'enfance, que le palais se développait ensuite... J'en conclue que je ne perdrai jamais mon âme d'enfant même si je vis dans une dualité quasi constante.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Ta chanson du moment ? </em><a data-mce-href="https://www.youtube.com/watch?v=Vhr4FcFD6ko" href="https://www.youtube.com/watch?v=Vhr4FcFD6ko" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Sans toi</a> de Pomme (j'étais presque en train de l'oublier mais là je l'ai remise pour au moins une semaine encore), puis il y a l'album entier de <a data-mce-href="https://www.youtube.com/watch?v=9BViQ4c7WxI" href="https://www.youtube.com/watch?v=9BViQ4c7WxI" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Beatrix Runs</a> d'Elizaveta.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Si tu devais t’expatrier mais sans contrainte financière, où vivrais-tu ? </em>Dans le monde entier ! Ca dépendrait de mes humeurs, de mes passions du moment, de ce que j'aurai envie d'apprendre là maintenant. Mais là maintenant j'irai certainement en Autriche ou en Angleterre.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Le film que tu as vu, vu, vu et revu (et que tu reverras) ? </em>Mon gros coup de foudre cinématographique c'est <a data-mce-href="https://www.youtube.com/watch?v=cfQlRks4fuo" href="https://www.youtube.com/watch?v=cfQlRks4fuo" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">Broken</a>, déjà par la sensibilité de la réalisation, le cadrage, l'esthétique explosive de sensation, pour les acteurs, pour la musique, pour l'histoire. Sinon j'en ai un deuxième qui m'a foudroyé également <a data-mce-href="https://www.youtube.com/watch?v=jCCGvq9QWWU" href="https://www.youtube.com/watch?v=jCCGvq9QWWU" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">LAMB</a>, celui-ci je suis en amour total, en extase ; je pourrai le regarder tous les jours tellement l'histoire me parle ainsi que la photographie et la musique !</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>L’article que tu as en tête depuis un certain temps mais qui ne sort pas (manque de temps, mauvais angle d’approche) ? </em>J'aimerai instaurer plusieurs rendez vous par mois (parce que j'ai dis que je procrastinais pour ma santé mentale), celui d'une découverte d'un artiste peintre, celui de réflexion sur un thème différent mais toujours sur la lecture, celui sur des mouvements artistiques. Mais ce genre d'articles prennent du temps à être construit pourtant je ne désespère et j'ai mon cours de deux heures le mardi après midi pour m'y consacrer (et mon carnet où je note tout). Celui que je prépare c'est une éloge sur la littérature classique qui, j'espère apparaîtra à la fin du mois prochain.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Le livre qui t’a traumatisé (soit parce que tu as détesté, soit parce que le contenu t’a choqué) ? </em><a data-mce-href="https://celestialmusae.wordpress.com/2017/01/26/lexorciste/" href="https://celestialmusae.wordpress.com/2017/01/26/lexorciste/" rel="noopener noreferrer" style="color: #00aadc;" target="_blank">L'exorciste</a>, j'en parle, je suis fan, j'ai une très très grande fascination malsaine pour le démon, et en même temps je suis mortifiée. C'est un livre que j'ai... je pourrai pas dire, juste expliquer que c'est une expérience de lecture plutôt impressionnante.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Quel est ton regard sur ton propre blog ? (satisfait, fier, à améliorer, remboursez ?) </em>Il y a toujours à améliorer, et le mien ne fait pas exception. On progresse et on évolue d'années en années alors pour le moment j'essaie de me focaliser sur ce que je voudrais transmettre et discuter au lieu de ne voir que les défauts (sinon je vais fuir TT)</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>De quel roman aurais-tu aimé être le héros ? </em>Esmeralda dans le Notre Dame de Paris, même si son destin est des plus atroces c'est une héroïne sacrée, une fillette particulière naïve et idéale.</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;"><em>Qu’est-ce qui te fait lever les yeux au ciel à tous les coups dans un scénario ? </em>Les personnages stéréotypés, les films et livres young adult qui me turlupinent car je sens l’appât du gain et la recette de cuisine à chaque phrase. Pourtant, quand il s'agit de se vider la tête et de dés-angoisser c'est vers ce genre là que je me tourne généralement. Quoi que j'en dise ils peuvent te redonner le sourire malgré leur nombre incalculable de défauts.</span></li>
</ol>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH6DhHSlBrPI5Spj4fcKNZ2E_8L_tPIP3gfDcO-sTbPW0oZw1qm1En2Y6z-AQ_S1IIQrlidj1IXexztqta6aZAucdMM5HysRijiwXGx03GIrI8ptOz2nW1iBilPQ29rDudeTGvqib3wLs/s1600/frise+2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH6DhHSlBrPI5Spj4fcKNZ2E_8L_tPIP3gfDcO-sTbPW0oZw1qm1En2Y6z-AQ_S1IIQrlidj1IXexztqta6aZAucdMM5HysRijiwXGx03GIrI8ptOz2nW1iBilPQ29rDudeTGvqib3wLs/s1600/frise+2.png" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 24px; text-align: center;">
<strong><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Mes propres questions </span></strong></div>
<ul>
<li><span style="font-family: inherit;">Quel est ton écrivain préféré ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Quelles sont tes passions ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">As-tu une envie inavouable, une passion, un petit quelque chose dont tu n'as jamais osé parler à personne ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Regardes-tu des booktubeurs ? Si oui lesquels ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Combien de temps passes-tu dans le mois dans une librairie ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Un musée c'est quoi pour toi ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Un album de BO à partager ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Un tableau que tu adores, qui te transformes ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Plutôt instragram ou facebook (tu as le droit de répondre aucun aussi) ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Tu cuisines ? Quel est ton plat préféré ?</span></li>
<li><span style="font-family: inherit;">Le personnage de roman que tu aimes, que tu chéries, que tu ne quitterais pour rien au monde et que tu défendras à corps et à cris ?</span></li>
</ul>
</div>
<div data-mce-style="text-align: justify;" style="color: #3d596d; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Je ne nomme pas de personnes, ce TAG a tourné sur les blogs depuis de nombreux mois (je pense du coup que beaucoup l'ont déjà fait) mais pour ceux que ça intéressent je suis vraiment curieuse de vous connaître d'avantage ! N'hésitez pas à le faire car c'est un article très amusant à écrire. Je te remercie petit loup pour cette nomination !</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3853509024924656263.post-47673477839407318372017-05-13T14:22:00.000+02:002017-08-04T11:38:25.557+02:00L'exorciste<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG6MzITxcupp_dAnl9RpJWCHiQDcrt7OPMjYn4EgsLmBCl4RAAJ_8l3U3QcopwKQ0gPqLqx9yWP_npQlDRYANmLNaBAadbo5790dIDbBWuBCl6N1iF5LZGCfaJQJxx5O3meXcBRKoyB4s/s1600/1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG6MzITxcupp_dAnl9RpJWCHiQDcrt7OPMjYn4EgsLmBCl4RAAJ_8l3U3QcopwKQ0gPqLqx9yWP_npQlDRYANmLNaBAadbo5790dIDbBWuBCl6N1iF5LZGCfaJQJxx5O3meXcBRKoyB4s/s1600/1.png" /></a></div>
<div style="color: #3d596d; font-family: "Noto Serif", Georgia, "Times New Roman", Times, serif; font-size: 16px; margin-bottom: 24px;">
<br /></div>
<div style="color: #3d596d; margin-bottom: 24px; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">J’avais dit que je lirai L’Exorciste de William Peter Blatty ce mois-ci tout du moins, je l’avais chuchoté dans l’oreille d’une amie qui s’est aussitôt écrié. Une autre m’a encouragé car elle l’avait lu, prédécesseur virtuose des mots, je me laissais tenter avec des souvenirs d’images d’horreurs ancrées déjà dans ma rétine. La couverture n’a rien de monstrueux, simple comme l’atteste le style chirurgicale, clinique, un style de journaliste qui sied bien à sir William ; elle démontre également un détachement certain concernant les personnages. Que cela ne tienne tout peut être dérangeant, angoissant, horrible dans cette œuvre plébiscitée ayant donné naissance au film base qui, encore aujourd’hui est une référence pour les nombreux cinéastes qui se lancent dans la terreur occulte.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOF9stzvvoCUgA1vlNaZVPM7zXY5h0ovCU5dBvnhQw0IFQwifufMgJQQ0S29oFMirmw3a4dxstmif1Jb1Os51zxGz-pYWP3vwkLut65K1c2M7WI8zctHfY3CT80SDkYwaq6A3wQ0CEBac/s1600/ob_6f299d8172d88e08693e6bec8e894f2f_714wvz5opfl-sl1500-jpg.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOF9stzvvoCUgA1vlNaZVPM7zXY5h0ovCU5dBvnhQw0IFQwifufMgJQQ0S29oFMirmw3a4dxstmif1Jb1Os51zxGz-pYWP3vwkLut65K1c2M7WI8zctHfY3CT80SDkYwaq6A3wQ0CEBac/s320/ob_6f299d8172d88e08693e6bec8e894f2f_714wvz5opfl-sl1500-jpg.jpeg" style="margin-right: 10px;" width="212" /></span></a></div>
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<span style="font-family: inherit;">Je commençais mon parcours avec des pensées ténébreuses, déjà la peur me serrait étroitement entre ses griffes démoniaque pour ne pas me laisser en paix. J’en ai même fais une nuit blanche pour ne rien exagérer. Je ne sais ce que j’ai trouvé le plus dérangeant et par cela je dis bien que tout, tout est froid, morbide, à l’image même de l’enfer dont il est question. L’enfer ici c’est une chambre, une chambre d’une gamine qui, par son innocence, son insouciance a découvert la table de oui-ja et a, alors, réveillé un puissant démon. William Blatty manie sa plume comme une épée aiguisée qui pénètre allègrement dans la chair du lecteur, de cela le film est resté très fidèle au livre faisant écho à ce sujet macabre. J’étais angoissée, superstitieuse d’ouvrir à nouveau le livre et d’être possédée à mon tour sans explications logiques, de devenir la gamine enfermée dans son corps, prise dans l’étau glaciale d’un démon, une haine pure, massacrante. Cependant, le roman a exercé sur moi un pouvoir de séduction (je ne le lisais pas la nuit) qui ne me laissait pas capable de l’abandonner, jusqu’au bout j’ai suivi les méandres d’horreurs, le parcours du démon, le combat contre le bien et le mal… et le doute. Car loin de rire sous les secrets qu’il dévoile de la chambre métamorphosée en paradis infernale, il s’amuse à causer des questionnements tout au long du récit au père Karras. Est-ce que l’évangélique fillette est-elle possédée ou bien cela recèle d’une maladie mentale ? J’ai trouvé, d’ailleurs, le temps très long, je n’attendais que l’exorcisme en lui-même car je savais qu’il s’agissait de possession. Mais ce jeu pervers qu’il entreprend m’a clairement dégoûté. Tout un réseau de fils de fer, de citations, de sujets religieux hurlent dans le livre, la fin même prend des tours philosophique qui m’ont laissé coite par la pertinence des propos. Pourquoi un démon irait s’amuser avec une jouvencelle de douze ans ? Prendre le corps d’une petite fille n’est pas anodin, loin de là, et j’y vois clairement la destruction d’une innocence rafraîchissante par un vieillard âgé par la nuit des temps.</span></div>
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<span style="font-family: inherit;">Il est des livres qui nous marquent à l’entonnoir, des livres qui bouillonnent entre nos mains désuètes alors qu’on essaie de percer cette richesse, l’esprit de l’auteur. Si j’ai lu ce livre, si j’ai pensé à cet ouvrage depuis le début du mois c’est parce que je voulais comprendre pourquoi une telle œuvre a été édité. Je ne sais si j’ai vraiment capté, j’ai pu analyser certains côtés et d’autre se sont révélés vains : il a pris un sujet tabou dont on ne parle plus vraiment à notre époque des plus rationnelle, où les croyances à l’occulte ont pour traits des superstitions. On ne voit plus vraiment Dieu de notre temps et le Diable n’en parlons même pas. Et pourtant ! Lorsque j’ai terminé ce livre, quand j’ai assisté à ces scènes noires, corrompues je me suis vraiment demandée où il avait vraiment pu tirer de ses paroles et les donner à Pazuzu. Car elles sont remplies de bile, de vomissures. Dans mon humble âme, innocente et naïve je n’arrive pas à imaginer un si ombrageux dessein que de faire du mal autour de l’entourage de la gamine. On en revient toujours au même point soit dit en passant, celui du dérangement prenant aux tripes. C’est une haine pure, de celle intense, impalpables, incompréhensibles. Je n’y ai pas vu d’allégorie de l’être humain, là c’est pire que tout ce qu’on peut imaginer. J’en perds même mon latin. Néanmoins le livre est très bien renseigné, Monsieur William est un journaliste de base et je pense qu’il a écrit ce livre dans cet esprit, alors pour ce qui est des faits et des informations données je lui fais totalement confiance, j’ai appris de nombreux faits divers qui ont pour cause les faits inexplicables.</span></div>
<span style="font-family: inherit;">Cela fait deux jours que j’ai terminé ce roman pourtant c’est comme si j’avais bu de l’alcool un long et fin breuvage de terreur. Je ne m’en remets pas, les délicieuses promesses de ma PAL attendra encore un ou deux jours pour que je puisse ingurgiter ce contenu. Je ne sais quoi dire d’autre au vu de cette critique, je pourrais vous révéler quelques citations que j’ai surligné au cours de mon périple. J’ai d’ailleurs remarqué que le style froid et sans fioritures pouvait offrir quelque chose de très joli ce qui a pour effet de nous faire froncer les sourcils plus encore. Je ne pourrai conseiller cette lecture aux plus courageux, ceux qui ne croient pas aux démons ni aux diables ni au paranormal, les fans de sensations fortes… seulement personne n’est à l’abri s’il n’y avait que ce sujet de fâcheux, il y a ce qui englobe le reste.</span></div>
Vagabonde.http://www.blogger.com/profile/07054667364530467774noreply@blogger.com0